Crédit photo : Ben TARDIF
En toute bonne névrosée que je suis, sache que j’aime faire des listes. Parmi toutes ces listes, il y en a une « groupes à voir absolument en concert » et Shaârghot y apparaissait plutôt (très) bien placé. Et ça y est, j’ai enfin pu rayer cette liste grâce à leur concert 22 avril 2022 au Trabendo à Paris. Et le moins qu’on puisse dire, c’est que c’était bien au-delà de mes espérances !
Crédit photo : Ben TARDIF
Parlons du lieu déjà, parce que clairement, c’était le concert des découvertes pour moi ! Le Trabendo est vraiment chouette, un petit coin à part dans Paris (bon, tellement à part que tu oublies de pouvoir te servir de ton téléphone). Ça fleure bon la convivialité avec sa petite terrasse donnant directement dans la salle. C’est par contre clairement la bête noire des photographes (coucou Boss !) mais on peut dire qu’on est directement plongés dans l’action !
Crédit photo : Ben TARDIF
Et en parlant d’action, la soirée débute avec Bak XIII. Le duo suisse se présente comme electro-pop-punk. En version album, clairement le côté electro prend le pas (forcément : un chanteur, un guitariste et le reste en numérique). De mon côté, j’aime bien les écouter lorsqu’ils passent sur mes playlists mais je ne suis jamais allée creuser plus que ça. Mais alors, ça prend vraiment une autre dimension en live ! Le duo est carrément déchainé, ils sont clairement contents d’être là et ça fait plaisir à voir. Ils ont une énergie immédiatement communicative et ça se sent directement : la salle est remplie et réceptive (malgré la belle terrasse où siroter ta bière je te rappelle). Ça sautille et ça pogote plutôt pas mal pour l’horaire et c’était bien mérité.
SET LIST : - Fucking bloody song - The Vanguard 2 - Worship Satan - Weak - Everybody dies - The Vanguard - 80’s - So insane - Tant mieux - Open the borders - Petit agité - Le chant du cygne
Crédit photo : Ben TARDIF
Le temps d’aller boire une petite bière à l’extérieur et de discuter avec certains fans (et certains viennent de très loin, ça ne laisse présager que du bon !) et c’est reparti !
Crédit photo : Ben TARDIF
SHÂARGHOT
On décide de se placer en hauteur, au milieu, en début de concert pour profiter de la très belle scène et des lumières incroyables de Shaârghot. Avant de comprendre ce qu’il m’arrive au niveau des oreilles, j’ai besoin de la première piste pour en prendre plein les yeux. Et j’en prends plein les yeux aussi grâce à la fosse dont je tombe immédiatement amoureuse. Il y a une fan base, c’est indéniable (et il va me suffire d’un seul concert pour comprendre pourquoi), et dès la première seconde, j’assiste à (ce que j’appelle sans broncher) une véritable communion.
Crédit photo : Ben TARDIF
On se colle devant la scène sur les côtés dès la seconde piste et on n’en bougera plus. Alors ça dépote, ça dépote tellement de tous les côtés : musicalement, visuellement, sur la scène, dans la salle. Je pense que des dizaines de pages ont été rédigées sur la magie de la scénographie de Shaârghot, sur le concept du groupe. Je ne t’apprendrai rien, mais moi je découvrais vois-tu. Quel plaisir de voir un groupe donner autant à tous les niveaux pour offrir un show de qualité à son public ! Le fait que nous ayons eu droit à une nouvelle piste était la cerise sur un gâteau déjà putain de délicieux. Franchement : respect.
Mais étrangement, la plus grande sensation qui revient quand je repense à cette soirée, c’est une immense vague d’affection. Malgré la puissance de la musique (encore plus mise en avant par la qualité du son), cet énorme tableau visuel, les monstres, le tonneau, ce personnage absolument incroyable qui a fait ma soirée (et la chips noire que je n’aurais jamais dû accepter mais si en fait parce que putain) … bref, malgré tout ça, me reste l’impression d’un gros câlin de plus d’une heure.
Crédit photo : Ben TARDIF
La communication entre le public et le groupe est totalement galvanisante, c’est comme si on faisait partie d’un tout. L’amour du groupe pour son public crève les yeux (et ça se voit aussi hors scène avec les attentions qu’ils peuvent accorder à tous ceux qui les abordent). Le plaisir des membres transpire sur scène, les sourires ne mentent pas. La communion arrive à son paroxysme sur « Shadows ». Les poils, direct, de la pure émotion.
Le concert s’achève : mon taux d’endorphine est au maximum, le sourire jusqu’aux oreilles : c’est trop tard, difficile de ne pas devenir immédiatement un.e shadow. A bientôt donc !
Elodie DEL
pour BGP MUSIC LIVE
SET LIST :
- Intro
- Black Wave
- Now Die
- Let Me Out
- Kill your God
- Wake Up
- Mad Party
- Bang Bang
- Umanz iz Jaws
- Traders Must Die
- Z//B
- KMB
- Break your Body
- Azerty
- Shadows
- Rappel
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