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Perturbator / RLHT / Author & Punisher le 07/10/22 - @Olympia PARIS


Crédit : Ben TARDIF


Vendredi 7 octobre, après peu de sommeil et beaucoup trop de cafés, direction l’Olympia pour une affiche dantesque avec Author and Punisher, Regarde Les Hommes Tomber et en en tête affiche : Perturbator !

Je n'avais pas remis les pieds dans cette immense salle depuis le concert de Lindemann en février 2020 et ça m'a bien fait plaisir d’y rerourner

Encore bien énervé concernant l’affiche du Warm Up Hellfest 2020 ainsi que du concert de KREATOR , LAMB OF GOD ET POWER TRIP qui devaient aussi se produire ici même en 2020. Mais bon, on ne remerciera jamais assez la pandémie et après 2 ans et demi de disette, il est enfin temps de fouler de nouveau cette salle mythique.

Une fois dans la salle je me place en front row avec les amis déjà présents sur place, et c'est parti pour une belle soirée !


Author and Punisher

Crédit : Ben TARDIF


J'ai déjà eu l’occasion de les voir cette année au trabendo en ouverture de hangman’s chair le 8 avril 22, Tristan Shone, ingénieur mécanique, derrière sa machine (folle) faite maison ! Une machine qui a l'air tout droit sortie d'un film SF, type blade runner


Le set d'aujourd'hui est bien ambiant et la voix est Tristan est plutôt planante, cette voix voilée et projetée par le micro me fait penser à la chanteuse de Portishead, Beth Gibbons, en cherchant à vouloir hypnotiser l’audience avec sa voix. Bon, vu ma fatigue, j’y suis plutôt réceptif !

Il faut dire que le son aujourd'hui à l'Olympia sert parfaitement l'artiste avec ce son ambient et lancinant. Incinerator retenti, le son est beaucoup plus lourd et menaçant, son comparse de scène à la guitare assène des riffs bien lourds tel que des coups de marteau avec des lumières qui accompagnent le show, plutôt hypnotiques.

En parlant de Portishead pour rendre à César ce qui est à César, Tristan interprète une cover de Portishead, GLory Box, qu’il rend encore plus planante à mon goût, avec une pointe de menace dans cette amour.

La nuit s'abat sur la scène avec Maiden Star qui retentit toujours dans cette ambiance ambiante mêlée d'une dose de sueur froide, la synthwave par-dessus les coups de boutoir de Tristan ne sont là que pour apaiser la lourdeur de l’ambiance dégagée par sa machine et la guitare.

Pour bien finir de nous chauffer avant Regarde Les Hommes TOmber et Perturbator le set se termine avec le titre rageur Nihil Strength. Clairement, on peut dire que ce soir j’ai été plus réceptif à ce set qu’a celui du trabendo !

 

Regarde Les Hommes Tomber

Crédit : Ben TARDIF


Après un changement de plateau place à Regarde Les Hommes Tomber que j’avais eu l’occasion de voir sur le premier concert de la tournée le 1er octobre 2021 à l’Astrolabe d’Orléans et à La Clé de Saint Germain en Laye le 20 novembre 2021.

Les chandeliers et l'encens sont allumés : Que la messe (noire) et la séance occulte commencent !


Le set étant plus court aujourd'hui, j'ai le plaisir d'entendre pour la première fois en live A Sheep among the Wolves avec son intro planante et la violence des riffs de AN et JJS aux guitares avec la basses de AB pour appuyer cette lourdeur, la batterie de RR est toujours aussi tribale. TC se pose en prophète déclamant son sermon avec rage.

Le groupe occupe très bien l’espace de la scène aujourd’hui en plus RR est plus visible qu’a l’accoutumée (vu que le matos de Perturbator est dèjà preparé derriere).

Le son que délivre L’Olympia est magistral et renforce l’immersion dans le set.

Je headbangue au rythme de la musique. Mon état second continue quand a New Order retentit. Les titres qui suivent comme The incandescent March avec son intro planante.

L’ambiance devient solennelle, rituelle.

La fureur et le crescendo montent progressivement sur le rythme d’une marche forcée, semée d’embûches. Les premiers riffs de Au Bord Du Gouffre retentissent.

TC déclame son texte comme un prophète de l’apocalypse, la batterie de RR est plus rituelle que jamais, les guitares sont lourdes. Vient ensuite le moment tant attendu où TC qui scande "Écoute les diables sombrer. Regarde les hommes tomber !” et c’est le break final !

La fosse headbangue à l’unisson sur ce break infernal. C’est un véritable cassage de nuque, ma tête heurte l’épaule d'une amie devant tellement le break est violent

C’est un plaisir d’avoir pu assister à ce set dans cette salle de légende. Le public présent est conquit et réceptif.

Ce que l'on peut dire c'est le groupe en a fait du chemin pour en arriver là et leur place ce soir est amplement méritée. La prochaine fois qu’ils joueront ici ça sera en tête d’affiche j’en suis persudadé !


Setlist :

A Sheep among the Wolves

A New Order

The Renegade Son

The Incandescent March

Au bord du Gouffre

 

Perturbator

Crédit : Ben TARDIF


Après un dernier changement de plateau place à Perturbator.


Le rideau se lève laissant apparaître la structure métallique futuriste ornée d'un pentagramme. Le décor est impressionnant avec la scène plongée dans un bleu abyssal, les nappes de son nous entourent, donnant l'impression d'être sous l'eau.

Perturbator prend sa place derrière sa console surélevée, accompagné pour l'occasion d'un batteur à l'autre bout de la scène.

Excess le batteur se fait entendre, avec un rythme hynotique accompagnant cette synthwave des années 80 mixé avec la lourdeur de la darksynt.


Tel le flûtiste de Hamelin, Perturbator contrôle nos corps, la fosse en délire ne forme qu'une seule vague, un seul organisme, mon corps passe en mode automatique et se laisse guider au rythme de la musique sur le rythme endiablé de la batterie renforçant le côté hynotique.

le parquet bouge, tremble, comme un gigantesque tsunami qui nous balance de droite à gauche, en avant, en arrière !

La scène est plongée dans un noir et rouge sombre inquiétant.

Mon corps se calme un peu sur le rythme de Lustful Sacraments qui est plus planant et calme niveau rythme, le temps de se reposer avant que le rythme augmente d'un seul coup vers une guigue infernale. L'énergie de la fosse ne se calme pas, bien au contraire.

Perturbator a vraiment l’art d’entraîner le public dans son monde, futuriste et infernal, sans concession.

Sur neo Tokyo la scene est plongé dans le noir et vert radioactif cette fois. La musique se fait plus ambiante et moins contraignante pour le corps mais les corps n’en finissent pas de se mouvoir au rythme de la musique.

Après des titres plus calme, la folie reprend de plus belle sur Diabolus Ex Machina, une lumière avec un effet stroboscopique, hypnotique, vient se figer sur la structure métallique , les kick rageurs rythment la synthwave plus aérienne.

La fosse est toujours dans ce mouvement infernal. Reprenant mes esprits et ne pouvant plus avoir de zone de confort, j'au un peu l''impression d'être dans une gare en pleine grève (c'est d'actualité d'ailleurs !) je m'extrais du 1er rang de la fosse et traverse cette vague humaine, plus facilement que je le pensais d'ailleurs. Le temps de reprendre un peu mes esprits dehors.

Je termine le set sur le balcon, ce qui me permet de contempler la constante folie de la fosse toujours en pleine ébullition. le set se fait plus calme jusqu'au rappel qui sont là pour mieux achever le spectateur.


Perturbator nous aura bien perturbé les synapses ! je ressors lessivé mais heureux de ce concert. Quelle soirée décidément...


Setlist

. Excess

Interlude : Reaching Xanadu

2. Lustful Sacraments

3. Neo Tokyo

4. Future Club

5. Death Of The Soul

6. The Other Place

7. She Moves Like A Knife

8. Diabolus Ex Machina

9. Weapons For Children (Only Outro Parts)

10. Humans Are Such Easy Prey

11. Messalina, Messalina

12. Dethroned Under A Funeral Haze

13. Tainted Empire

14. Tactical Precision Disarray


Encore :

Interlude : Welcome Back

15. Perturbator's Theme

16. The Cult Of 2112

Merci à The Link Prod et à L'agence singularités pour l'accréditation !


Virgile T.

Pour BGP MUSIC LIVE


Crédit : Frankie SNOW

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