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Wasteland Viper - Chronik de "Dead Men Tell No Tales"


Label: Wormholedeath Records

Date de sortie: 01/04/2022


Bonjour à tous ! Je suis une petite nouvelle : je prends donc la liberté de me présenter brièvement (très brièvement). Je suis donc Klo, pas grand-chose à dire de plus, mis à part peut-être que je ne suis pas forcément une connaisseuse approfondie, lacune que je tâcherai de compenser par de la curiosité. J’ai pris l’exercice de la chronique comme une opportunité pour découvrir de nouveaux horizons. Alors si vous, le voulez bien, allons explorer ensemble !


Pour cette toute première chronique, penchons-nous sur le cas du groupe Wasteland Viper et de son premier album, Dead Men Tell No Tales, que l’on pourrait traduire simplement par « Les morts ne racontent pas d’histoires ».

Tout d’abord, petit aparté pour le groupe. Wasteland Viper est un groupe de punk/hardrock qui nous vient tout droit des Pays-Bas. Leur configuration est plutôt classique : un chanteur, un guitariste, un bassiste (qui fait aussi les chœurs) et un batteur. Le chant est clair et la saturation des instruments à cordes est justement dosée pour obtenir un son bien rock mais sans excès, sans oublier le fameux solo de guitare avant le dernier refrain : en résulte alors un répertoire accessible aux oreilles de chacun. Sur leur site (eh oui, j’ai fait mes devoirs), ils annoncent s’inspirer principalement de groupes comme Airbourne et Mötorhead, et, en toute honnêteté, cela s’entend : nous avons un son résolument vintage.


On se replonge dans les années 1980, c’est régressif et plutôt agréable à écouter. Certains se sentiront peut-être nostalgiques, tandis que les plus jeunes d’entre nous auront tout à découvrir). Ce groupe me permet de remonter le temps sans passer par les grands classiques, fort sympathiques certes, mais entendus à tous les coins de rue.


Parlons maintenant de Dead Men Tell No Tales : pas de complexité extravagante, ni d’innovation particulière mais de l’efficacité, et il en faut bien ! Loin de moi l’idée de dénigrer ces groupes qui ont pour vocation de nous faire passer un bon moment, sans prise de tête mais avec beaucoup d’entrain. Ils nous donnent le sourire, la patate : respect à vous !

Pour ceux qui, comme moi, ont besoin d’une petite musique pêchue pour se mettre au travail, - attention ! - cet album risque de booster votre productivité.

Le seul et unique single de cet album est Too Blind to See. Ce titre a été effectivement bien choisi : la mélodie accrocheuse du refrain refuse catégoriquement de sortir de nos têtes. Les paroles s’attaquent à un sujet qui nous parle en ces temps d’élections : les personnages politiques complètement déconnectés de la réalité des peuples qu’ils dirigent. Le groupe étant néerlandais, on se doute bien que les personnalités visées ne sont pas les mêmes. Cela reste, malheureusement, un sujet universel.

Mais, n’ayez crainte ! Le groupe ne semble pas politisé pour autant : aucun nom ne filtre. Cela ressemble plus à l’expression d’un sentiment d’incompréhension général qu’à une prise de position explicite.


Le titre Nineteen-Fourteen a eu ma préférence. Cette fois-ci, impossible de trouver les paroles sur Internet, j’ai donc dû décrasser mon anglais pour l’occasion et, je dois vous avouer, que le chant clair m’a beaucoup aidée. Si mon oreille ne m’a pas fait défaut, les paroles évoquent la désillusion des soldats de la Première Guerre mondiale, souvent enrôlés très jeunes, qui pensaient partir pour quelques mois d’une guerre « tranquille » et qui se sont retrouvés au milieu d’une boucherie historique dont ils ne comprenaient ni le sens, ni l’intérêt. Je pense qu’il n’est pas nécessaire de s’attarder sur ce contexte historique que l’on connaît tous. Cependant, on y trouve une certaine résonnance avec notre actualité. « There’s no Glory for the Fallen ». Après tout, l’histoire n’est qu’un éternel recommencement.


Un peu de changement avec le titre Feeding The Madness : Les couplets sont à peine chantés (je n’irai pas non plus jusqu’à dire qu’ils sont rappés), on se focalise cette fois sur le rythme plutôt que sur la mélodie. En ressort, une énergie plus brute que sur le reste de l’album.


Avis aux nostalgiques : Black Snow sera surement le morceau qui vous parlera le plus. C’est, selon moi, celui qui sonne le plus vintage (du moins, dans l’esprit d’une « petite jeunette » de 24 ans) : l’instrumentation des couplets m’évoque un mélange de rockabilly et d’Iron Maiden, alors que les intervalles du pré-refrain me font penser, quant-à-eux, à une version anglophone de Téléphone. Un mélange assez étrange, j’en conviens, mais qui me donne envie d’un petit rock’n’roll sur la piste de danse. D’ailleurs, l’algorithme YouTube m’a fait enchaîner avec la moitié de la discographie d’Iron Maiden, et la transition était parfaite !


C’est tout pour ce petit tour d’horizon des morceaux qui ont retenu mon attention. Mais n’hésitez pas à aller vous faire votre propre avis, qui sait, cela pourrait peut-être vous plaire. Cet album a été comme un petit voyage en DeLorean. L’ambiance correspond bien à cette période estivale : à déguster au soleil avec un verre de rhum, de bière ou d’Ice Tea. Le décalage entre la légèreté de la musique et des paroles parfois plus sérieuses lui donne une petite subtilité. Sachant qu’il s’agit d’un premier album, c’est prometteur ! Groupe à suivre, donc. Je suis curieuse de savoir ce qu’ils feront lors de leurs prochaines sorties. Arriveront-ils à innover ? A voir !


C’était Chloé « Klo » Philippe, pour vous servir. Enchantée d’avoir fait votre connaissance, et


A bientôt !

Klo

Pour BGP MUSIC LIVE


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