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Charon’s Awakening – Chronik de l'album éponyme – 2018



Hello les jeunes Siths !


Popopoh !!!! non mais comment j’ai lutté pour cette Chro !!!!


Non pas que j’ai eu peu de temps à consacrer à cette chro, enfin si un peu en fait… le taf… les fêtes et ses abus (surtout !)… les multiples activités pour lesquelles il faudrait au moins 3 vies… toussa toussa… bref…

J’ai mis du temps pour savoir (à peu près) ce que j’allais bien pouvoir vous dire sur cet album !


Ne pleurez pas pour moi chers lecteurs, le but n’étant pas de vous faire verser une ‘tite larme hein ! (Quoique !)… car en fait, si j’ai mis autant de temps, ce n’est ni par manque de temps, ni par manque d’inspiration… au contraire !


Bon après, les garçons de Saint-Nazaire ne m’en voudront pas je pense d’avoir décalé de fin décembre 2021 à début janvier 2022 étant donné que l’album est sorti… en 2018… ça va, je suis à peine à la bourre franchement !


Alors pourquoi une chro maintenant ? bah déjà parce que c’est une femme qui me l’a demandée, et on ne refuse rien à une dame… vous le savez bien ! (moi lèche c*l ? mais non, qu’allez-vous imaginer ;) ), mais surtout parce qu’en écoutant cet album, je me suis dit « il y a un truc, ce son est familier mais différent »… et tel le stormtrooper de base que je suis, il fallait que je rectifie le tir !


Bon, malgré tout, me voilà bien avancé… car me concernant, je suis souvent confronté à 3 cas de figures à la découverte d’un morceau, album… à savoir : « j’aime », « j’aime pas » et « putain de merde c’est quoi ce truc, j’aime bien mais je n’arrive pas à savoir comment et pourquoi… du coup faut que je me le passe en boucle pour que je pige »… en gros hein !

Et pour ceux qui se demandent si je suis seul dans ma tête, on vous répond que la cohabitation se passe généralement bien !


Tout ça pour dire que pour cet album, à l’instar de groupe et chanteurs/chanteuses comme The Dillinger Escape Plan, Meshuggah, Necrophagits, Annie CORDY… j’ai toujours eu du mal au début à appréhender mais au final, je suis ultra fan… et ce Charon’s Awakening ne fait pas exception à cette règle !



Après environ 1 235 écoutes en 3 semaines (oui les gars, si deezer vous a envoyé un joli chèque pour cette nouvelle année, je suis le seul et unique responsable !

Que dire, mis à part que je suis vraiment fan de cet album et que je suis satisfait d’avoir réussi à percevoir toute la richesse de ses morceaux… car en effet, les morceaux sont extrêmement riches, techniques et variés… mais c’est aussi ce qui fait que cet album n’est finalement pas si abordable que ça et qu’il va sans doute vous falloir un temps d’adaptation à vous aussi…


Déjà, contrairement à certains groupes de metalcore de la scène actuelle, il n’y a pas de rythmes « marketing/commerciaux », il n’y a rien de « tout fait » et « attendu »… on navigue de surprise en surprise, de rythmes lourds en rythmes rapides, de breaks metalcore en blasts death, de riffs mélodiques en riffs tranchants, de la technique à la simplicité… le tout avec une voix bien puissante et rageuse au possible !

En gros, rien est plat, rien est acquis… si je devais retranscrire mon ressenti, je dirais que cet album est un combat ou pour ceux qui marchent un peu, c’est le GR5 (côté Alpes)… c’est beau mais putain ça se mérite !


Oulala… je raconte ma vie… et pendant ce temps l’heure tourne, je vois quelques AVC et fractures de la mâchoire… et je n’ai même pas encore développé mon exposé sur les morceaux ! Désolé… ou pas.

Je vais être bref finalement car le mieux est que vous vous fassiez vous-même votre idée ;) puis j’ai la flemme surtout, je ne vais pas vous mâcher tout le travail non plus, non mais oh !


Du coup, c’est parti pour la revue des morceaux :

Martyr : Morceau de presque 6 minutes, avec une intro qui pourrait laisser penser à une intro de black métal : de l’orgue, ça monte crescendo, ça fait peur toussa, toussa… en général, quand ça commence comme ça, on s’attend au coup de pied aux fesses… et ça ne loupe pas ! Ça commence bien fort, avec un style bien mélodique, speed, la voix qui met le ton et une influence très heaven shall burn (AMHA)… les passages deathcore purs s’enchaînent avec des riffs mélodiques, du solo… une bonne entrée en matière !

Above the law : Morceau nettement plus lourd, là pour le coup, ça sonne nettement deathcore, la voix déchire tout et les harmoniques qui sortent de nulle part suivis de « montées de manche »… ça fait son petit effet, je dois avouer… pour le reste du morceau, je vous laisse découvrir… en toute honnêteté, c’est mon préféré de l’album !

Vient Breaking the seal : Morceau très entraînant, riffs efficaces, entre speed et rythmes plus saccadés, parfait pour des petits pogos festifs entre amis !

Puis Hatred inside : Mon deuxième morceau préféré de l’album. Celui-ci, c’est de la pure violence, dès le départ du titre, ça envoie et les breaks sont les bienvenus… même si les cervicales ne se reposent pas pour autant ;)

Que dire de I smash your face : une chanson d’amour je crois ;) petite intro, peut-être tirée d’un film dont je n’ai pas la rèf malheureusement, mille excuses… c’est peut-être le morceau le moins intéressant de l’album ; oui bon, tout ne peut être parfait non plus…

Unleash the fury : ce titre est très lourd, très pesant, le chant y est super agressif, j’aime bien ce morceau, il est un peu comme une mise en bouche au morceau suivant, les riffs se ressemblant un peu et se répondant… en tout cas, c’est comme ça que je le perçois…

Decimhate : comme dit au-dessus, ce titre semble répondre à unleash the fury… c’est mon 3ème morceau de l’album, le riff qui revient en continu, les jeux de guitare avec la voix gutturale qui enfonce le clou… ça tabasse !

Cult : morceau mélodique à souhait, rythmes lourds et entrainants au départ… ça s’accélère petit à petit pour au final mettre le petit taquet pédagogique derrière la nuque qui va bien, avec un jeu de batterie qui apporte une cadence bien particulière… et des rythmes et riffs qui s’assemblent mais ne se ressemblent pas.


Pour finir Die in shame : super morceau également, qui joue avec les rythmes, le speed, le mélodique, le lourd. Quand sur certains albums, le dernier morceau est plutôt calme, celui-ci donne clairement envie de pogoter ou de faire un WOD de furieux (parfait pour le leg day !)

… et du coup…on est un peu déçu que ce soit la fin… et on se surprend à remettre l’album depuis le début ;)


Vous l’aurez compris, au regard de cette (looooongue) chro, j’ai vraiment adoré cet album et quel dommage d’être passé à côté de cette prod française de qualité… cet album n’est clairement pas accessible, il faut être honnête, moi-même j’ai eu un peu de mal au début même si je percevais le potentiel… mais au fur et à mesure des écoutes, la richesse technique de cet album se révèle et on passe un réel bon moment d’écoute… en espérant vous avoir donné envie de le découvrir… si tant est que vous ne soyez pas en PLS suite à la lecture de cette chro ;)


Je vous ai fait perdre au moins 10 minutes de votre vie… et j’en suis bien heureux !

Que la force soit avec vous !


Poussin "Slaveofpaint"

Pour BGP MUSIC LIVE




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