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En direct de Finlande, I AM YOUR GOD en aparté !

Dernière mise à jour : 7 déc. 2020

Salut "I Am Your God" !


Comment ça va ? Merci de m’accorder cette interview pour BGP MUSIC LIVE, et même si j’ai mal à la nuque après tant de Head Banging sur le son de votre album The Resurrection.


Peux-tu présenter le groupe et nous raconter comment vous vous êtes rencontrés ?

I Am Your God : Salut ! Je suis Julius et je suis le chanteur du groupe I Am Your God.

Je suis désolé pour ta nuque, j’espère que l’album vaut quand même toujours la peine d’être écouté.


Le groupe a été formé début 2018. Matti (guitare), Atte (batterie) et moi on se connait depuis toujours, ça date de l’époque du service militaire, mais on n’avait jamais jouer ensemble, voire même individuellement en fait.


Avec Johnny (guitare) et Joonas (basse), on fréquentait la même école, mais on était plus intéressés par l’alcool et les trucs dans le genre.

Je couvais depuis longtemps l’idée de chanter dans un groupe, mais je ne suis jamais passé à l’acte jusqu’à ce qu’on m’y pousse. À partir de là, j’ai envoyé plein de messages aux potes pour qu’on monte ce groupe.

Comment ça se passe en Finlande avec la Covid-19 ?

C’est vraiment la merde pour être honnête. On ne peut pas se projeter, ou faire des projets car chaque semaine on apprend un truc nouveau sur la Covid.

D’où vient le nom de votre groupe : I Am your God ?

Au début, c'était juste une blague, mais quand il a fallu s’arrêter sur un nom pour la sortie de notre premier album, on n 'avait rien d'autre en tête.

On s’est dit que ce nom avait vraiment des couilles et que n’importe qui s’intéresserait à nous rien que pour ce nom provocateur.

Comment en êtes-vous arrivés à signer avec Out Of Line Music ?

Le directeur du label Out Of Line Music a entendu notre titre Flowers on Your Grave sur Spotify, il s’est retrouvé à faire du Head Banging comme toi.

Et, il a tout autant aimé la musique que le nom du groupe : “Putain ! Mais qui peut vraiment se faire appeler I Am Your God ?”

Alors, il nous a contactés et on a rapidement commencé à parler collaboration ensemble.

C’est un rêve qui devient réalité de travailler avec ce label. Ils sont tous très pro et nous ont toujours fait nous sentir à l’aise.

Comment décririez-vous votre univers et votre style musical qui oscille entre le metalcore, le deathcore, le mélodique et le heavy ?

On ne saurait pas définir notre genre - pour nous on est juste un groupe de metal. On peut jouer différents styles sans être enfermés dans un seul et unique genre.

Avez-vous déjà joué dans d’autres groupes ?

On a tous plus ou moins la même histoire - quelques projets dans notre jeunesse, mais rien de sérieux. J’étais batteur à l’époque et je continue à taper des doigts sur les tables tout le temps.

Notre batteur, en fait, fait partie d’un autre groupe “Accusator”. Ils jouent du thrash metal très riche en acide.

Quel effet ça vous a fait de sortir votre premier album The Resurrection ?

C’est un sentiment incroyable. C’est un vrai rêve qui devient réalité. Les titres les plus anciens de l’album remontent à des années. Matti les avait composés bien avant que le groupe n’existe.

Mais la plupart des titres ont été écrits durant ces 2 dernières années et demie. Pour chacun d’entre nous, c’est le tout premier album qu’on a sorti.

Comment composez-vous ?

Notre guitariste Matti a souvent quelques riffs et mélodies en tête. On part de cette base et on travaille dessus avec lui ou parfois c'est moi qui ai un riff de merde ou une idée de refrain en tête dont on se sert comme point de départ.

Parfois Matti écrit seul les chansons mais en général on travaille tous ensemble. Et au final on a finalisé nos titres ensemble comme un vrai groupe.

Quels sont les thèmes abordés dans l'album ?

Fermer quelques portes et en ouvrir de nouvelles mais toujours sans avoir une putain d'idée de ce qu'on fait ou où on va. C'est plus ou moins ça.

Et essayer de traverser les tempêtes de merde auxquelles on est confronté tout au long de sa vie en transformant ses sentiments en un titre.

Dans The Loop, il y a des passages de musique traditionnelle finnoise ?

On a mis une sorte de touche folklorique dans les mélodies de ce titre.

Et dans un futur proche, vous trouverez certainement encore un peu de nos racines dans les titres.

Comment s'est passé l'enregistrement ?

Atta a enregistré les parties de batteries lui-même et Matti s’est chargé des autres enregistrements qu(on a fait dans sa cuisine. C’était assez long et compliqué parfois mais on a assuré. On espère enregistrer notre prochain album dans un vrai studio.


Comment s'est passée la collaboration avec Ricardo Borge pour le mixage et Tony Lindgren pour la masterisation ?

On entend tous les instruments et c'est déjà pas mal.

La collaboration s'est faite dans la simplicité et dans le respect. Ces gars sont des professionnels et peut-être qu'un jour nos chemins se croiseront à nouveau.

Quelles sont vos influences ?

Me concernant, Sentenced a réellement marqué mon enfance et mon adolescence. Le chanteur du groupe Ville Laihia est à lui seul la raison pour laquelle j’ai toujours voulu devenir chanteur.

Quel est votre titre préféré de l’album ? Personnellement, j’aime vraiment Fall With Me avec la partie acoustique au début et la voix comme un conteur qui raconte une histoire. D’ailleurs de quoi parle ce morceau ?

Fall With Me est le dernier morceau que nous avons composé. On voulait qu’il soit un peu différent des autres parce que nous l’avons construit autour du refrain qui sonnait déjà différemment dès les premières notes.

Le titre brosse un tableau d’une partie sombre : j’étais dans une situation où j’aurais pu demander de l’aide, mais j’étais trop déchiré pour le faire. Des moments difficiles et des sourires faussés, mais cela en valait la peine car nous avons créé un titre magnifique à partir de ces expériences.

Chaque titre de l’album est d’une certaine façon mon préféré, mais le premier titre de Nothing to Leave Behind est mon préféré en ce moment.

Quel message vouliez-vous faire passer avec le titre et la vidéo de Believe Again avec cette sorte d’orgie cannibale ?

Believe Again résume plutôt bien la raison d’être de ce groupe. Ce titre et cet album représentent la résurrection de notre carrière musicale. Ils nous font aussi croire en ce qu’on aime faire le plus : la musique.

Le but de cette vidéo était de faire quelque chose de féroce pour attirer l’attention. Le réalisateur Julius Erkkonen a écrit l’intrigue en se basant sur les paroles et les vibes du titre et il a fait un sacré bon job.

Prévoyez- vous une tournée européenne suite à la sortie de l’album ?

Le meilleur scénario possible : faire une tournée en Finlande et en Europe avec un groupe de metal plutôt connu. Ce serait un putain de bon début.

En attendant, on continue à travailler. Ne vous inquiétez pas, on ne sera pas un groupe qui fait un album et qui disparaît ensuite. On va continuer à faire du mieux qu’on peut.

Comment peut-on se procurer votre album ?

Via les shops d’Out Line Music, d’Emp, Nuclear Blast et plein d’autres encore.

Internet offre de nombreuses possibilités et on peut aussi entendre l’album sur les principales plateformes musicales.

Merci encore pour l’interview. Je vous laisse le mot de la fin !


Restez metal & soutenez les musiciens !

Et un conseil de pro pour tous : les choses que vous vous êtes promis de faire alors que vous étiez ivres : faites-les !

Entretien avec Julius / I AM YOUR GOD


Par Virgile pour BGP MUSIC LIVE


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