Crédits photos : Brice KIEFFER - Tous droits réservés -
Salut à tous !
Si vous aimez le rock, la bière et les pogos, c’est par ici que ça se passe ! Les 9 et 10 juin derniers, se jouait la 4ème édition du Bock Sons Festi’Val à Valentigney dans le département du Doubs (25). Situé à 20 minutes de Belfort, le Bock Sons qui se déroule 3 semaines avant les Eurockéennes présente un excellent « Line Up Rock » de 15 groupes qui s’étale sur 2 jours.
Le festival dispose de 2 scènes, la petite destinée aux groupes émergents et la grande à des groupes internationaux ou à notoriété plus importante. A pleine capacité, le site peut accueillir 4 000 festivaliers durant tout le week-end.
Depuis sa création en 2018, le festival a déjà pu faire venir un certain nombre de groupes, comme Trust, Tagada Jones, Laura Cox ou encore BB Brunes.
Arrivé le samedi vers 16h30, j’ai eu la chance de visiter les lieux avant le début des concerts. Le site en lui-même est très confortable et malgré sa petite taille, le festival propose les mêmes les avantages que les plus grands. Il dispose, par exemple, d’un camping ombragé à 5
minutes à pied du festival et fournit un large choix de restaurations locales, dont 8 brasseurs artisanaux. Au centre, un immense chapiteau est mis à disposition des festivaliers pour se restaurer et s’abriter du soleil et des intempéries.
La programmation de cette année était à nouveau très attirante. La veille, les groupes Darcy, Cachemire, Horskh ou encore les très attendus Ludwig Von 88, ont fait une très forte impression auprès du public. Mais aujourd’hui, les gens sont venus voir Gérard Baste (Svinkels), les Américains de Fishbone et surtout les Alsaciens Knuckle Head, qui viennent clôturer cette 4ème édition.
17h15, les concerts débutent avec l’excellent Fat Jeff, originaire de la région : sans aucun doute, mon coup de cœur de la journée ! J’ai accroché dès les premiers accords. Imaginez une sorte de Seasick Steve à la française, jouant sur des guitares artisanales fabriquées par un luthier du pays de Montbéliard.
Seul sur scène avec guitare et batterie, Jeff allume son public avec un blues rock très énervé et cela malgré la chaleur écrasante de cette fin d’après-midi. Jeff est venu défendre les couleurs de son nouvel album Get Back To Boogie, sorti le 3 avril dernier.
Le coup d’envoi de la rigolade est donné à 18h avec Gérard Baste & The Slip Squad.
Cette formation est composée de Gérard Baste et de Mr Xavier, des excellents Svinkels. Ils sont accompagnés de Djar One aux platines et du guitariste/saxophoniste Cornelis. Je ne suis pourtant pas un grand fan de Hip Hop, mais pour le coup, j’ai tout de suite été séduit par ce savant mélange entre humour, rock et rap déjanté !
Tout juste le temps de revenir de cette fête improvisée à la grande scène, que c’est au tour de Dead Chic de prendre la suite sur la petite scène. Formé en 2020, Dead Chic est l’association de Damien Félix, guitariste des Bigger et d'Andy Balcon, chanteur des Heymoonshaker. Ils sont accompagnés de Mathis Akengin au clavier et de Rémi Ferbus à la batterie. Le groupe propose un rock de grande qualité, tinté de blues et de soul. La voix d’Andy est envoûtante, il est impossible de rester de marbre face l’éclatante prestation de ce groupe.
Quelques minutes avant 19h45, la foule commence à s’amasser devant la grande scène pour accueillir les très attendus Fishbone. Porté par Angelo Moore au chant, Fishbone est une formation Californienne, née de la scène punk rock de Los Angeles.
Le concert est magnifique et le groupe met tout le monde d’accord, avec sa musique entraînante et très colorée. De par sa présence sur scène, Angelo Moore est impressionnant et alterne les titres avec son immense saxophone et de son thérémine.
La claque monumentale de la soirée revient à Dirty Deep ! Originaire de Strasbourg, le groupe est venu présenter son nouvel album Trompe l’œil qui est sorti en avril dernier. Cela faisait quelques temps que je voulais les voir jouer en live et je vous le dis tout de suite, j’ai passé un super moment ! Dirty Deep est une incroyable formation guitare-basse-batterie, composée de Victor Sbrovazzo au chant, à la guitare et à l’harmonica, d’Adam Lanfrey à la basse et de Geoffroy Sourp à la batterie.
Les 3 virtuoses Alsaciens nous ont proposé un blues rock à la sauce américaine, qui a directement transformé le Bock Sons en un immense Saloon au milieu de Texas. Le public est tellement surexcité, que deux festivaliers ont réussi à se taper l’incruste sur scène avant de se faire poliment raccompagner vers la fosse.
C’est à 22h qu’arrive sur scène mon deuxième coup de cœur de la soirée. Quelque part entre Flogging Molly et Dropkick Murphys, se trouve Uncle B & The Dirty Bastards !
Contrairement à ce qu’on pourrait penser, le groupe est une surprenante formation italienne et non irlandaise. Fan de rock celtique et de musique traditionnelle irlandaise, Uncle B & The Dirty Bastards a su, dès les premières secondes, transporter le public du Bock Sons dans un immense pub dublinois. Un moment inoubliable !
Quelques minutes plus tard, sur la petite scène arrive Johnnie Carwash ! Rien qu’à entendre leur nom, cela nous inspire joie et bonne humeur. En effet, ce trio guitare-basse-batterie est un groupe qui décoiffe !
Leurs morceaux varient entre une pop très fraîche et un punk très frontal. C’est un groupe que j’avais déjà vu en première partie de Last Train en 2021 à Mulhouse, et encore une fois, ils ont mis le feu !
Arrive enfin le moment que j’attendais depuis le début de la journée, le concert des Knuckle Head ! C'est mon 4ème concert de ce groupe, mais il y a des petits plaisirs dans la vie dont on ne peut se lasser. Si vous ne les connaissez pas encore, les Knuckle Head sont un duo alsacien explosif, qui allie blues rock et dark country.
Comme c’était prévisible, Jack et Jock ont mis un sacré boxon à Valentigney. En effet, le groupe a lancé plusieurs immenses wall of death, notamment sur leur chanson phare Gazoline. Malgré une baisse de la fréquentation en raison de l’heure tardive, les Knuckle Head ont su maintenir l’énergie de leur public jusqu’à la fin du set.
Une fois les concerts terminés, il est temps pour moi de faire le bilan. J’ai eu un immense plaisir à faire des photos pour le Bock Sons que je ne connaissais pas. Et pour revenir sur le festival en lui-même, aucune fausse note : programmation en béton dans un cadre très confortable, public survolté et surtout un accueil irréprochable de la part des organisateurs. C’est un festival que je recommande fortement et je reviendrai sans aucun doute l’année prochaine.
En conclusion, j’ai passé une excellente soirée. A refaire !!
C’était Brice Kieffer pour BGP Music Live !
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