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Rest in Furia – Chronik de « Silent Beholders » –2021



Hello les jeunes Siths !


Pour cette nouvelle chronique, on repasse sur un petit EP sorti il y a peu, sur un registre beaucoup plus alternatif et progressif (selon leur propre descriptif) que ma dernière chro (Cf Charon’s Awakening du 20/01/2022).


Il faut dire qu’on me l’a vendu cet EP… oh que oui ! Car normalement, je dois l’avouer, le prog’ et l’aternatif purs et durs ce n’est pas ce qui me fait le plus vibrer en terme de musique… mais là, quand on m’a indiqué qu’il y avait une influence affichée « GOJIRA »… j’avoue que le fan que je suis, du groupe originaire des Landes, n’a pu résister…


Bon après, soyons clair, ce genre de prêche peut être à double tranchant… car pour le coup, on en attend beaucoup, peut-être trop… au risque d’être déçu parfois…

« Mais alors !!!! Tu le craches le morceau !!! C’est bien ou pas au final cet EP de Rest in Furia!!! » Allez-vous me dire de façon vindicative… et vous avez raison de vouloir savoir ;)

Alors globalement, oui, c’est un bon EP, et je dirais même que c’est un quasi sans-faute pour le groupe originaire du 95.


Maiiiis… pourquoi « globalement » et pourquoi « quasi » ?

Car en toute subjectivité, il y a des passages très bien sentis, un morceau qui est (toujours en toute subjectivité) SU-BLIME mais à côté de ça, il y a des petits passages qui me parlent beaucoup moins, que je trouve moins inspirés… je développerai plus tard rassurez-vous… mais comme dit, comme toute chronique qui se respecte, c’est subjectif ; à vous aussi, in fine, de faire votre propre avis ;)


Comme d’hab, petit point pour commencer sur la production et sur le ressenti technique global : la production est à mon sens plutôt bonne, c’est propre et on apprécie pleinement tous les instruments… D’ailleurs, on sent que les membres du groupe jouent depuis un moment, cet EP est riche et techniquement varié et abouti, il n’y a rien de récurent… ça joue très très bien.


Passons aux choses sérieuse maintenant, à savoir le ressenti des morceaux :

No Project : effectivement, dès le début, c’est du prog’, ya pas à tortiller… ce qui je l’avoue ne m’a pas rassuré sur les premières secondes… car comme dit en intro, l’alternatif et le prog purs et durs, ce n’est pas ce que je préfère… mais rapidement, on passe sur des choses plus pêchues et effectivement, dès le départ on ressent l’inspiration GOJIRA. La basse surtout, les jeux de guitares, le tempo de la batterie un peu saccadé, appuyé et aussi au niveau du chant, écorché, plein de mélancolie et de hargne à la fois… ya pas à dire… ça fleure bon les Landes. Personnellement, ça matche bien… c’est efficace… à un détail près : le chant clair à partir de 1min28 (oui, je suis précis !)… intermittent tout au long du morceau et là, j’avoue, je ne suis pas fan. Ça répond au chant écorché, certes, mais là-dessus je bloque un peu, je vous laisse juger. Après, ce chant clair est peu présent et n’enlève en rien que ce premier morceau est de qualité, inspiré sans plagier, avec un rythme lourd bien senti, tout le reste fonctionne très bien, le solo est top, notre tête fait des hochements… c’est tout bon !


Others : morceau qui se détache déjà du premier… le rythme de départ me fait un peu penser à un mélange surprenant entre Dawn de Gojira (The Link) et du Primus (pour les plus jeunes, je vous laisse chercher sur Google… de rien, bisous ;) ), la mise en place du morceau se fait crescendo pour ensuite partir dans un rythme hyper planant… Rest in Furia se veut « onirique » selon leur propre description et je trouve que sur ce morceau, c’est tapé dans le mille… et cerise sur le gâteau, quand on s’y attend le moins, ça se durcit un peu, avec des riffs très incisifs… mon deuxième morceau préféré de cet EP personnellement.

Waving Crowds : alors pour ce morceau, pour le coup… je suis hyper partagé… je ne sais pas quoi en penser… comme disait un ancien comique Français : « je suis ni pour, ni contre, bien au contraire ». En gros, j’aime beaucoup la première partie du morceau, même les touches de chant clair me conviennent bien cette fois-ci, j’aime beaucoup le rythme, ça monte petit à petit… tout du moins, c’est ce que je croyais… car à mi-parcours à peu près, le tempo change avec un rythme qui se répètera jusqu’à la fin du morceau et un chant qui se cale sur ce rythme… j’avoue que je n’aime pas vraiment ce genre de d’arrangement musical… autre point, la mélodie récurrente me fait penser à un truc déjà entendu… mais je n’arrive pas du tout à trouver quoi… et en soi, ça me fait vraiment bugger pour le coup ! Bref, vous l’aurez compris, ce morceau ne me plaît pas vraiment au final… peut être que vous accrocherez davantage et surtout si vous aussi la mélodie vous fait penser à un morceau, n’hésitez pas à en faire part en commentaire ;) (ou alors simplement noter que je commence à être gaga…)


Those Empty Eyes : bon alors là, on arrête tout ! il y a du lourd… sérieusement… on pourrait croire via les chroniques que je décortique la musique et théorise les morceaux mais en fait pas du tout, c’est au contraire un gloubiboulga (Je sens des PLS de la part des moins de 30 ans ! recherche google x10 pour le mot clé gloubiboulga) bordélique d’émotions qui s’entrechoquent… et qui font que la musique au final me fait ressentir des trucs dans la tête ou le bide… et là, clairement, pour ce morceau, c’est le bide qui se tord… en matière d’onirisme et d’histoire, on est clairement dedans… ce morceau se vit, le tempo est simple mais il est d’une telle violence, violence accentuée par la voix, très puissante sur tout le long et qui répond à un chant clair qui se cale sur un rythme tribal… Bref, pour reprendre l’expression, « je pourrais faire un diner de con » sur ce morceau tellement je le trouve bon et tellement il me fait ressentir de choses… dommage que je sois trop mauvais en anglais pour comprendre les paroles mais rien que le titre me parle… je l’écoute en boucle depuis des jours !


Out of the Kingdom : sur ce morceau, on revient sur quelque chose de plus rythmé, il fonctionne bien pour une conclusion d’EP avec des sonorités limites nordiques et festives pour le chorus, je vous laisse apprécier, ça passe super bien.


Pour conclure sur ce 3ème EP des franciliens, ce « Silent Beholders » m’a beaucoup plu même si malheureusement peut être irrégulier et encore trop inspiré sur certains plans (AMHA). Mais quand on entend certaines sonorités propres au groupe, personnelles et surtout ce sublime morceau « Those Empty Eyes », on ne peut présager que du bon pour les 4 franciliens dans un futur proche.


Si vous voulez en savoir plus, il y a deux vidéos disponibles dont celle de Those Empty Eyes


Que la force soit avec vous !

Poussin

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