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Beyond the Styx – Chronik de SENTENCES – 2022

Dernière mise à jour : 9 févr. 2022


Distribution : Season of Mist

Promo : REPLICA PROMO


▬▬▬ NOUVEL ALBUM DISPONIBLE MAINTENANT ! ▬▬▬

enregistré dans Studio Pôle Nord

produit par Christian Donaldson

conçu par AMMO illustration


Hello les jeunes Siths !

Attention, spoiler alert ! Vos tympans vont prendre cher !

En toute honnêteté, je ne connaissais pas BTStyx avant que BGP me propose de chroniquer l’album « Sentence »…

L’accroche était simple : « hardcore façon Hatebreed » ! Et comme je suis fan de Hatebreed, autant vous dire que je ne me suis pas fait prier pour chroniquer l’album du quintette originaire de Tours.

Avant de me pencher sur les pistes de « Sentence » reçues début janvier, le tatillon que je suis a préféré au préalable s’intéresser à la discographie du « jeune » groupe… jeune, tout est relatif… puisque les 5 gaillards écument les scènes et explosent nos tympans (pour notre plus grand bonheur) depuis 2010 ! On a donc affaire à des pros.


Pour faire simple, c’est du hardcore pure tradition et force est de constater que le groupe à bien évolué avec les années… et surtout s’est bonifié… car autant les précédentes productions sont bonnes mais ce « Sentence »… punaise, il arrache !


Pour l’esprit, les tourangeaux se déclarent « incarner le battement d’aile d’un papillon.

Aussi faible soit-il… participer à l’ouragan du renouveau »… euuuuuh, comment dire… en fait, sur ce 3ème opus, je pense plutôt qu’ils sont passésdirectement à l’ouragan (tant pis pour le papillon qui pourtant fait toujours son petit effet) car du début à la fin, ce n’est pas compliqué… on en prend plein la bobine ! Les morceaux sont courts mais tous aussi doux et fins qu’une charge de rhinocéros du Wakanda (Oui, je cite du Marvel et je n’ai même pas honte !)…


Commençons déjà par la prod… dès les premières écoutes, ça m’a rappelé des choses… et quand on lit le dossier de presse… on se rend compte que ça sort tout droit du même moule que Despised Icon et Cryptopsy (groupes que j’adore au passage), rien que ça ! Pas étonnant donc que les instruments sonnent aussi bien et surtout que toutel’agressivité de la voix du chanteur, Emile, soit parfaitement retranscrite… car au chant, Emile, c’est un tueur ! (toutesréférences à un film français des années 90 sont tout à fait fortuites !). Blague à part, il y a une putain de hargne dans ce chant, une puissance… chant qui de surcroît, sur trois morceaux, est accompagné de Feat. pour encore plus de richesse !


Concernant la technique, si vous cherchez du « branle-manche », passez de suite votre chemin, ça joue bien, mais ici, ce qui est recherché, c’est l’efficacité et uniquement ça ! Donc au menu ce soir Maïté, ce sera double pédales, riff assassin et break martelant ! Et bon appétit bien-sûr ! Mais sans les dents.


Avant de passer aux morceaux à proprement parlé, je m’attarde vite fait sur le design de l’album (AMMO) que je trouve très bon, simple mais efficace façon gravure avec un bien joli cerbère qui ne respire pas la sympathie, je vous laisse juger.

AHHHHHHH ! Passons aux choses sérieuses ! Les morceaux !

Déjà, avant de les passer en revue, juste un aparté pour donner le ton des messages… à l’instar du chant percutant, le discours passé sur Sentence l’est tout autant… société qui s’effrite, environnement qui dépérit, endormissement des masses… et faire front face à une situation qui vend de moins en moins de rêve ! Voilà, le décor est planté.


DC : après une toute petite intro façon « ambiant » ça part direct ! ah oui, j’avais prévenu ! la rage vocale, un riff aiguisé et la double pédale nous prennent directement en étau… on sait déjà qu’on va passer dans le lave-linge, programme intensif et essorage 1400 tours! Le peu de répit que vous aurez, ce sont des breaks lourds qui vous briseront les os du crâne… côté paroles, il est question du vieux monde qui périt, véritable désert de plus en plus oppressant… et de ceux qui cherchent à lutter… pour moi, ce morceau est une bonne claque !


COLLATERAL (clip vidéo officiel dispo plus bas ...) d’un point de vue rythme, on est sur quelque chose de plus classique, des tempos dans la pure tradition hardcore parsemés de breaks lents et efficaces avant de reprendre de plus belle et de nous en mettre plein la tronche notamment avec des riffs bien violents et des chorus façons hardcore à l’ancienne… ce qui, j’avoue, a son petit effet et rappelle le bon vieux temps au quarantenaire que je suis. Il est question sur ce morceau de nature saccagée… d’où le nom du morceau sans doute… dommage collatéral d’une société vide et stérile…


NEW WORLD DISORDER (Feat. Luis Ifer) : ce titre commence également par des chorus à l’ancienne et se poursuit avec un rythme très martelé histoire de bien coller au titre et au thème abordé, à savoir l’exclusion et l’égoïsme.


ESC XIX : un de mes trois titres préférés de cet album, je trouve qu’il donne une sacrée patate, petit break basse bien senti, rythmes qui changent régulièrement et rendent le morceau très riche, on le vit ce morceau, on se sent oppressé, on court, on se cache… le rythme est en accord parfait avec le thème : la survie.


SELF HATRED : morceau qui commence également très fort avec du hurlement et un rythme lourd au possible… haine de soi, tel est le titre, le thème est clair ! Avec en plus le chant soutenu par moment par des petites accélérations et des riffs qui tabassent. Bref, ça vient du bide !


CHAIN OF LIFE : petite intro calme pour ce morceau à l’instar de DC, un mid tempo qui restera quasi tout au long du morceau, tel un hymne, ce morceau tâche de convaincre qu’il ne faut rien lâcher et que l’union fait la force.


OVERLOAD (clip vidéo officiel dispo): morceau très court de moins de 2 minutes mais pas pour autant calme, il va à l’essentiel, la « surcharge » pèse sur les esprits…


SCORCH AD (Feat. Guillaume D.) : clairement, mon morceau préféré de l’album, tant sur la violence des deux chants, des riffs, de la double pédale et des paroles… c’est un condensé de brutalité avec des breaks lourds et fracassant à souhait ! On se tente même un petit solo sorti de nulle part… avec des plans très inspirés Hatebreed… mais sans plagia… une vraie réussite ce titre.


MACHINATION : un morceau qui roxe bien (encore !) avec des accélérations de rythme qui donne bien envie de pogoter et craquer des nuques (free hugs en perspective)… ça doit être bien efficace en live ça ! (enfin, plus que les autres morceaux quoi!) Dans ce morceau, il est une fois de plus question de décadence humaine avec en plus la problématique que la modernité apporte avec elle : l’IA notamment…


CYCLOPS (Feat. Vincent P.M.) : on termine en beauté avec un petit morceau qui a un petit côté punk et entrainant, les paroles sont engagées, avec un petit côté 1984… une bien belle conclusion d’album.


Vous l’aurez compris, j’ai vraiment adoré cet album, il s’écoute super bien de bout en bout (et en boucle), il est simple, efficace et bien produit… on a le fond et la forme… rien à redire, je me serais bien attardé davantage sur les morceaux mais il faut savoir être raisonnable, on n’est pas à l’épreuve du bac de philo non plus hein !

Comme vous pouvez le voir, j’ai été encore plus bavard que d’habitude, il faut dire qu’Emile, le chanteur, a pris le temps de m’envoyer les paroles de l’album et d’échanger avec moi… et pour cela je le remercie chaudement d’avoir pris du temps malgré une période de promo avec le groupe bien chargée…


Voilà, voilà, en espérant vous avoir donné envie de jeter un coup d’oreille à ce bel opus pur jus hardcore. Allez aussi sur leur shop, il y a des bundles très intéressants pour une durée limitée.


A bientôt pour une nouvelle chronique. Que la force soit avec vous !


David  ‘Poussin’ Slaveofpaint

Pour BGP MUSIC LIVE


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