interview réalisée le 12 novembre au Ak Shelter de Saint Herblain avec Argue Guillaume (chant), Florent (Basse) , Vincent (guitare) par Virgile (retranscription de l'audio)
Alors les gars commen allez vous ?
Guillaume : Carrément bien, on est au AK SHELTER là donc on va passer un bon moment je pense avec un lieu qui est vraiment cool et on a hâte d'y jouer !
Personnellement je vous ai vu la dernière fois au Hellfest 2019 sur la scène du Metalcorner, vous aviez présenté "perspective" et également des nouveaux titres, ces nouveaux titres sont ils sur "Oscillates" ?
Florent : En partie, il y a deux morceaux qui étaient inédit et sur les deux il y en a un qui s’est retrouvé sur "oscillate" et pour le reste de l’album c’est de l'inédit pour le coup post Hellfest
Guillaume : Tout à fait, maintenant on a un set qui vous le verrez ce soir est forcément plus accès Oscillates !
Vous avez fait pas mal de bonnes premières partie dernièrement sur les dates de Ten56, Resolve, Mass Hysteria, mais par contre on vous vois pas vraiment hors de Bretagne
Florent : C’est les opportunités qui doivent être créées, on se tient prêts à être en contact avec des organisateurs, pour l'instant tu as raison on est beaucoup dans l’ouest. On a eu des opportunités pour jouer à Quimper, Lorient , Nantes et oui on souhaite aller un peu plus loin. Il faut qu’on puisse mettre ça en place avec les organisateurs en question.
Guillaume : C’est un choix de notre part au début de bien poncer l’ouest pour se faire plaisir et aujourd'hui c’est plutôt l’inverse, on a lancé des choses avec des personnes hors ouest et maintenant il faut que les opportunités se fassent donc si les organisateurs nous lisent on est preneurs !
Au niveau du processus de création de Oscillate qui est sorti l'année dernière le processus était différent de perspective ?
Florent: Quand on a démarré perspective on se rodait, on s’est rencontré au début des années 2010 et on fonctionnait de manière assez standard pour un groupe de répétition, à savoir notamment les guitaristes qui apportent beaucoup d’idées, les riffs, on construisait les morceaux ensemble en répétition et pour oscillate on a testé autres choses en bossant sur de la Mao, ce qui nous a permis de maquetter en amont. On composait en maquettant, on maquettait en composant, la démarche est différente mais ça a abouti à ce 2ème album.
Guillaume : Pareil pour la partie chant ça a été une approche complètement différente, là où effectivement pour moi sur perspective j’ai eu une approche très rythmique d’abord sur les morceaux, en posant en premier la rythmique et après en fonction de la rythmique trouver les texte qui collait un peu dedans. J’ai voulu aborder une autre manière sur oscillate ou j’ai composé complétement les textes sans me soucier de la rythmique et après poser la rythmique sur les parties pour garder le sens des textes, là où des fois effectivement quand on est contraint de verrouiller son texte sur une rythmique forcément des fois les mots qu’on change peuvent aussi changer le fond. C'est une façon de faire qui m’a plus convenu sur oscillate.
Du coup il y avait plus d’aller retour au niveau créatif avec la MAO ?
Guillaume : C’était le but de la MAO, on s’en est rendu compte c’était de pouvoir poser les choses et travailler en précision les morceaux à certains endroit précis et comme tu dit des aller retour qui ont pu nous faire gagner beaucoup de temps.
Florent : Pour l’enregistrement on s’est mieux préparés grâce à cet outil et on a pu simuler ce que l’album allait être, ce qui nous permettait d'être critique sur le rendu.
Et c’est aussi ton 2eme album en tant que chanteur Guillaume ?
Effectivement c’est une expérience différente, puisqu'en plus la première fois en temps qu’expérience on avait ça en 2-3 jours et là on a pris beaucoup plus de temps sur ce 2ème album où j’ai pris 1 semaine quasiment en immersion et ça change beaucoup de choses.
Il y a aussi l’époque qui a changé car perspective est sorti fin 2018 et quand vous vous êtes mangé le COVID entre les deux ...vous avez dû vous adapter !
Guillaume : Oui le COVID ça n'a été pas forcément une galère pour nous du point de vue musical, mais ça nous a freiné sur certaines choses et permis de nous poser sur d’autres choses donc dans la balance de toute façon on ne va pas refaire le passé et regarder dans le rétro, ça nous a apporté un peu de recul et on a pu travailler davantage notre musique tout court.
Vincent : C’est plus sur l’aspect financier que ça nous a posé problème car ça été des dates en moins et qui dit des dates en moins dit de l’argent en moins pour financer le projet.
Guillaume : Nous on est en autoprod et on s’autofinance. Le but ultime qu’on recherche c’est de pouvoir autofinancer notre passion on cherche pas forcément à en faire notre gagne pain mais vraiment de pouvoir se faire plaisir sur de bonnes dates avec de bonnes conditions et pouvoir embaucher des intermittents avec nous dont le sondier, le lighteu et faire vivre ce petit monde. Effectivement quand on a un album à sortir comme ça le COVID nous a enlevé des dates qui étaient intéressantes et qui permettait de moins sortir de notre poche sur cet album là.
Oui vous avez fait la précommande de l’album sur Ulule du coup ?
Oui heureusement tu fais bien de le préciser. On remercie encore toutes les personnes qui ont pu y participer car ça nous a vraiment donné un plus dans cette période un peu lourde pour tout le monde. Ça nous a donné un petit coup de boost après de voir qu’il y a des gens qui ont participé et qui voulaient soutenir le projet. Ça à pu financer une partie des choses et sans ça on aurait pas pu supporter financièrement. C’était le plus qui a donné la dynamique aussi de se dire on y va, là ou pas mal de groupes, je pense aussi on eut des mésaventures pendant cette période là et qui ont fini par splitter (se séparer)
Je trouve que oscillate prend plus le temps il est plus mélodique et prend le temps de mieux poser l’ambiance par rapport à perspective qui était beaucoup plus brut et moins instrumental il faisait quasiment 10 min de moins
Guillaume : La durée avait été pilotée par les budget à notre disposition, la façon de composer nous a fait rendre beaucoup plus mélo le 2ème album, c’est ce qu’on voulait et c’est aussi pour ça qu’on a travaillé et aussi les compos ont été fait beaucoup plus à une guitare sur le 1er album, ce qui le rend un peu plus organique, plus frontal moins mélo, c’est une évolution d’Argue qu’on souhaitait en tout cas.
Florent : Notamment on peut parler de focus sur les harmoniques de guitares qui sont beaucoup plus développées sur cet album
Et pour avez un morceau instrumental “mirage”
Vincent : On voulait poser un peu l’album aussi et puis y mettre de l’atmosphère qui correspondait un peu à l’ambiance de l’album et il était bien tombé.
Florent : C’est surtout aussi une connexion avec le morceau qui suit Soothing Right Thinking car il y a une partie de ce morceaux là qui a permis de créer Mirage, c’était un peu le point de départ aussi.
Vincent : Il est avant le morceau mais c’est comme si on avait mis la charrue avant les boeufs, c’est ce morceau là qui m’a inspiré pour faire mirage et ça marche bien.
Florent : L’arpege d’abord que Vincent a composé et le solo dessus.
Justement vous pouvez me parler de Soothing Right Thinking qui est mon préféré de l’album, je trouve que le tire englobe bien la nouvelle identitée d’Argue
Vincent : C’est un morceau un peu plus dark, plus sombre.
Guillaume : On voulait une dynamique assez frontale énergique et “un peu plus actuelle” des clins d’oeil plus vers la scène actuelle mais c’était aussi une belle manière d’avoir un morceau qui évolue car c’est un peu le but d’Argue c’est d’avoir des morceaux qui quand on les écoutent semble bien différents les uns des autres c’est ce qu’on recherche.
Florent : Il faut de l’identité et de la personnalité sur chaque morceau tout en conservant une cohérence globale , ce morceau a cet aspect plus sombre et on a pas fait ça sur d'autres morceaux . Au coeur du morceau on à amené quelque chose de beaucoup plus ambiant , plus post et une belle place pour le développement du solo qui s'étend sur 2 riff , on a laissé plus le solo s’exprimer
Et au niveau du texte de ce titre ?
Guillaume : ce titre, il faut prendre oscillate dans son entièreté pour comprendre tous les titres. il y a un fil conducteur entre tout ces morceaux et qui à chaque morceaux traite d’un sujet et permet de prendre conscience qu'il faut essayer de vivre l’instant présent au maximum, ne pas rester dans ses regrets, dans son passé, ne pas regretter en permanence ou toujours espérer peut être quelque chose dans le futur qui n’arrivera jamais et puis louper l’instant présent !
Ça fait un peu carpe diem comme ça mais chaque chanson traite de ce mal être de l’humanité qui est toujours à espérer ou à regretter et qui finit par louper plein de chose
Dans soothing, c'est encore le sujet qui est traité c’est la prise de conscience d’une personne qui se regarde dans le miroir et qui se ment à elle même dans le miroir pendant des années, qui fait des saloperies et un jour il se réveille et c’est pas facile pour elle.
C’est un peu a travers ce titre là ce que je voulais faire ressortir, est le questionnement de soi, car ça vient de ça aussi Argue “débattre”. Essayer de donner aux gens un peu le sentiment de garder en tête qu’on a toujours besoin d’échanger, de discuter et de partager les avis et quand on est toujours persuadé d’avoir raison tout seul ça se passe au final pas très bien à la fin.
Florent: Et si on peut faire aussi un parallèle avec le titre oscillate, typiquement dans ce morceau on a une personne qui pense être dans une certaine vérité alors qu’il produit autre chose et c’est là ou on peut avoir une oscillation entre les perceptions d’un acte.
Par exemple, je pense qu’on avait aussi parlé un petit peu dans les thématiques d’hypocrisie qu’on pouvait retrouver. Le titre c’est la "bien pensance", on peut aussi très bien avoir des paroles qui vont dans un sens et ne pas du tout réagir de cette manière là dans sa vie privée de tous les jours. C’est que de l’esbrouffe quelque part en société pour lisser le propos.
Chacun a sa propre vérité que ce soit pour déclencher une guerre , ou dans un conflit entre deux personne
Guillaume : Chacun a son cadre, tout le monde voit les choses d’une certaine manière avec son expérience, son vécu, il y a une expression “tous les homme naissent libres et égaux “ Je suis désolé mais non je ne suis pas d’accord, nous ne sommes pas égaux, nous avons forcément tous des histoires et en fonction d'où l'on nait il va se passer telle et telle chose. On a tous du coup un cadre et juger les gens pour certaines choses aujourd'hui c’est un peu là le mal être de notre siècle. Pour certains si t’es pas pour, t’es contre, il n'y a plus de nuances. On est dans l’instantanéité et c’est remettre du débat, du discours et refaire parler les gens entre eux pour que ça se passe bien tout simplement.
Au niveau de poser ta voix Guillaume je trouve que ça fait un peu At The Gates
Florent : c’est pas du tout une influence haha
Guillaume : Pas du Tout
Florent : At The Gates c’est important pour nous alors, à aucun moment on espère singer, se calquer par contre on reconnaît l’influence clairement.
Guillaume : Oui tout ces groupes précurseur de la scène death melo At The Gates , Black Dahlia Murder on a été baigné là dedans. Argue est née grâce à ces groupes là.
Florent : Dans le Death scandinave, At The Gates avait un côté plus rugueux par rapport à ces confrères , Guillaume a parlé de Black Dahlia Murder qui est dans le sillon aussi , c’est ça qui nous a réuni tous les 5
Guillaume : Merci pour la ref
Tu utilise beaucoup les voix de georges
Guillaume : Oui je vois ce que tu veux dire At The Gates, il pousse en plus ce côté scandé et crié il y a vraiment un déraillement qui se passe dans sa voie et c’est vrai que je le recherche beaucoup aussi dans la mienne. Là ou par rapport à At The Gates, j’essaie d’avoir un panel un peu plus varié contrairement au parti de At The Gates où c’est assez monocorde et ça marche très bien.
Ta plus de nuance dans ton chant que sur perspective
Guillaume : Complètement c’est aussi dû à l’expérience que j’ai pu acquérir, j’ai eu envie de tester des choses et surtout le fait de composer différemment par rapport à une composition qui était plus rythmique avant et le changement de méthode maintenant, ça m’a complètement sortie de ma zone de confort et il a fallu que je trouve des rythmique et des choses qui m’on amené à trouver et me dire, là dessus j’aimerais aussi tester.
Il a fallu aussi que je travaille et que je monte en niveau pour atteindre ça.
Elle s’est passé comment la collaboration avec Gwen du Slab Sound Studio ?
Florent : Pour le mix , nous on a focalisé beaucoup sur l’enregistrement et les prises de son qui ont été quand même de très bonnes expériences pour chacun, après il y a la partie mix . Gwen est assez autonome sur la partie mix. On discute au préalable sur des directions mais quand il nous envoie un premier jet on commente mais on participe pas réellement au mix avec lui derrière la console. Il a aussi une part d’expression qu’il propose pour Argue et on construit ça ensemble.
Guillaume : C’est le deal un peu aussi on est potes aussi avant tout, c’est pour ça qu’on a décidé de repartir avec lui pour ce 2eme album, c’est aussi ce qu'on à besoin. La musique on l’a fait par plaisir, on a vraiment envie de profiter de chaque instant et que ce soit aussi pour l’enregistrement et il fallait qu’on trouve quelqu'un qui nous correspondent. On lui laisse aussi un peu carte blanche sur la créativité quand même avec notre avis, on le fait vraiment participer et ça convient à tout le monde c’est plus intéressant
Vous pouvez me parler de la cover de l'album ?
Florent : Je m’en suis occupé, l’idée initial était un peu plus chargée mais quand on partageait ensemble les idées, les visions de la pochette on s'est finalement dirigé sur quelque chose de plus épuré et on a opté pour un visuel qui colle au titre oscillate, on se retrouve avec des tas d’hexagones empilés qui vont rappeler le nom et on voulait aussi pour cet album avoir encore une place centrale pour le logo.
On verra ce qu’il se passera pour la suite mais je pense qu’on changera notre fusil d’épaule sur ce ton là mais pour oscillate on avait envie que ce soit très épuré. La face avan et la plus épurée de toute la création au dos, il y a déjà un peu plus de symbolique, une asphodèle qui vient justement symboliser les regrets qu’on évoque beaucoup dans les textes
Vincent : Mais c’est le contexte aussi qui nous a poussé à que ce soit aussi une autoprod a ce niveau là et Florent a très bien géré.
Au niveau de l’album on peut seulement le trouver sur bandcamp , youtube et au concert ?
Vincent : Depuis peu sur Spotify, normalement on a fait la démarche pour être sur d’autre plateformes mais je crois que ça a merdé .
J’ai cherché sur Deezer j’ai pas trouvé
Florent : Il y a une volonté d’être beaucoup plus diffusé Apple Music etc
Vincent : Quand on a fait la démarche via un éditeur car t’es obligé de passer par un éditeur pour mettre la musique sur ces plateforme là, il y a un moment ça a merdé dans la chaîne, du coup tu nous retrouve que sur Spotify. Depuis qu’on a fait la démarche on s’est pas soucié de tout ça
Guillaume : On est entrain de regarder que quelqu'un s’occupe de ça chez nous car cette nouvelle consommation de la musique avec les plateforme de streaming pour moi c’est de la consommation assez instantané et zap après on a du mal à accrocher à ça et c’est pour ça que s’occuper de ces sujets là ça n'a pas été notre cheval de bataille mais il faut vraiment qu’on le fasse car on nous le demande beaucoup donc il faut qu’on le fasse
Vincent : C’est du temps en plus, c’est du temps qu’on perd on aimerait plutôt faire de la musique à la place, composer, que de passer du temps sur les réseaux sociaux à faire de la com pour nous c’est plus un fardeau qu'autre chose. Si on avait quelqu’un pour s’occuper de ça serait cool mais pour l’instant on à pas les moyens et on fait comme on peut.
Vous avez des projets prochainement sortir de Bretagne par exemple ?
Guillaume : Oui complètement on a entamé les démarches de booking pour l’année prochaine, il y a des choses qui se présentent pour des concert hors Bretagne, ça c’est clair et des bons festivals aussi qu’on a visé on espère avoir les retours on souhaite s’exporter de Bretagne. La volonté est là maintenant on va pas se cacher c’est un milieu ou c’est un peu compliqué d’avoir les bons contacts au bon endroit et quand on est un groupe qui vient de Lorient. Malheureusement on est pas un groupe qui vient de Nantes, Paris ou Marseille et clairement ça nous dessert sur les possibilités de se placer sur des scènes qui eux privilégient la partie locale, un groupe de Lorient n’est pas mis à la même enseigne qu’un groupe d’une grosse agglo.
Florent : On ne peut pas nier qu’il y a aussi un effet nombre de like sur un Facebook qu’on travaille pas forcément nous non plus c’est aussi notre volonté de pas mettre notre énergie là dessus et aujourd'hui ça fait aussi partie d’un jeu.
Guillaume : C’est pas dans nos valeurs et c'est une valeur qu’on arrive pas à avoir, je m’en occupe des réseaux sociaux et clairement ça me donne des boutons, ça en devient préoccupant. Il faut vraiment qu’on trouve le bon équilibre le but c’est pas qu’on soit ultra présent sur les réseaux ou totalement absent on veut être dans le bon juste milieu pour se faire connaitre aussi malheureusement tout passe par les réseaux aujourd'hui et on espère pas aller plus loin dans le réseautage des réseaux sociaux, plutôt le maîtriser avec quelqu'un qui nous l’oriente mais pour ça faut qu’on trouve la personne pour faire ça.
Quel est votre meilleur et pire souvenir en concert ?
Guillaume : Le pire ça a pas été très médiatisé on a fait un concert privé il y a 2 ans maintenant presque, sur une grosse salle c’était un super concert et 3ème chanson je me pète le tendon d’achille. Là c’est la grosse galère, je sens que le pied ne répond plus et que le genou tombe à terre. J’étais partagé entre le fait de mettre blessé ça va vraiment pas et si je sors de scène c’est encore pire, c’est les boules si je reste je risque quoi, on a continué et j’ai fini le show je ne sais pas comment .
L'adrénaline ?
Guillaume : Pourtant on étaient sains et pas alcoolisés, bien hydratés, bien entraînés c’était vraiment une phase du groupe où on était vachement affutés.
Florent : Mais Guillaume a réussi à aller au bout du concert et si on occulte cette partie là c'était un super concert. Le meilleur le concert en première partie de Mass Hysteria on a été bien performant, à l’aise et une bonne connexion avec le public et sur scène on s’entendait super bien, c’était un confort incroyable. Ce qu’on se dit a chaque fois quelque soit la jauge quand tu fais un concert et que cette jauge là elle est rempli ou quasiment rempli Tu peux créer quelque chose avec le public et là c’était le cas ça a bien fonctionné !
Guillaume : En meilleur souvenir récent en festival on se rend compte au Morehell Fest chez nous avec un mec qui essaie de faire rayonner Lorient, il avait organisé un petit festoche on avait joué avec Hangman et en festival on s’est rendu compte qu’on a un public qui est vachement réceptif et du coup ils nous le rendent bien. on kiffe vraiment l’instant un bon partage, c’est pour ça que pour l’année 2024 on essaie de se placer au maximum sur des festivals car on sent qu’il y a une bonne alchimie qui se passe et puis nous on kiffs les bons moments.
Je vous laisse le mot de la fin pour nos lecteurs !
On attend un bon concert ce soir, j'espère qu’il y aura du monde, merci beaucoup d’avoir pris le temps de nous écouter et de nous avoir posé des questions pertinentes, on a hâte de monter sur scène toute à l’heure !!
Merci à vous !
VIRGILE
pour BGP MUSIC LIVE
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