Photo : Elo D.
Tu le sais parce que tu es un lecteur assidu de BGP et un fan absolu de mes chroniques, même si je m’éclate sur plein de genres différents, mon âme est dévouée au rock, au stoner, au doom… bref tu vois l’ambiance quoi. Et sincèrement, on n’en reçoit pas si souvent que ça (et encore moins souvent pour lesquels on a le coup de cœur).
Il y a peu de temps, j’ai pu découvrir BIRDSTONE que j’ai eu le plaisir d’interviewer (https://www.youtube.com/watch?v=O2cA7xdrV1s ).
A cette occasion, ils ont mentionné la date du 10 mai à l’International pour un concert avec deux autres groupes dans des styles approchant (mais non similaires, on va le voir). Donc évidemment, j’ai saisi l’occasion de faire une pierre trois coups : écouter « Loss » en live, découvrir deux nouveaux groupes, enfin aller à l’International. Et c’était combo gagnant.
STARMONGER
STARMONGER est un trio parisien et s’annonce comme un groupe de Fuzz/Stoner Rock. Miam. Le groupe débute son set à 19h et déjà, belle surprise, la salle est bien remplie (ce qui n’est jamais évident pour un groupe d’ouverture à l’heure de l’apéro dans un bar parisien qui sert d’excellentes bières et punch à des prix défiant toute concurrence… je dis ça, je dis rien !). Et dès le début du set on se dit, qu’effectivement, ça aurait été dommage de louper ça ! Le groupe alterne entre les morceaux de son album de 2020 (Révélations) mais laisse aussi la part belle aux nouvelles compo issues du nouveau line-up de 2021. Le son est résolument moderne et assez novateur, le tout assaisonné d’une sacrée dose de générosité des membres qui transpire et fait plaisir à voir. Mention spécial pour les lumières et les visuels, bel écrin à un set résolument réussi.
Très clairement un groupe à suivre.
SETLIST : - Last Glance (Supernova) - Black Lodge - Dark and Gloomy - Rust to Dust - Serpent - Rise of the Fushlords - Page of Swords
Facebook : https://www.facebook.com/starmonger.official
Instagram : https://www.instagram.com/starmonger.band/
Bandcamp : https://starmonger.bandcamp.com/
SLOWBOT
Pouah, pouah, pouah. J’aurais dû enregistrer cette partie de ma chro car SLOWBOT et sa musique entrainent chez moi une réaction assez étrange : je ne m’exprime plus que par onomatopées. Tu n’imagines pas le nombre de « outch » que j’ai pu prononcer en réponse à leur riff d’une lourdeur, mais d’une lourdeur… magnifique ! Mais revenons en arrière. SLOWBOT donc, est un quatuor lui aussi parisien (mais vous étiez si proche pendant des années !) mêlant des sonorités stoner, doom rock psyché et grunge. Et le moindre qu’on puisse dire, c’est que c’est puissant. Sincèrement, je n’avais pas autant kiffé dans le genre depuis la découverte d’Electric Wizard (et autant te dire que là je suis quasi au summum du compliment !). Le groupe a mis en avant « Sleepwalker », sorti en 2020, mais aussi quelques nouveautés (et là je prie très fort pour que ça annonce du neuf).
Je ne vais pas m’éterniser sur leur set, et toi lecteur assidu, tu sais ce que ça veut dire : ça sent la chronique. Oh que oui ! Mais je peux te dire que c’était lourd (oui j’insiste) et parfaitement maitrisé. Vraiment impressionnant, bowlala (j’avais prévenu !).
Les écouter, c’est les adopter, aucun doute là-dessus. Et pendant que tu y es, va jeter un œil sur l’artwork de leurs EP.
SETLIST :
- Sleepwalker (Part 1) - Rich - Strange Fish - Sleepwalker (Part 2) - Rose
Facebook : https://www.facebook.com/slowbottheband Instagram : https://www.instagram.com/slowbottheband/ Bandcamp : https://slowbot.bandcamp.com/
BIRDSTONE
Bon, on le sait, j’étais là pour eux. J’ai tellement saigné « Loss » (chronique à venir, n’en doute pas) en quelques jours que deux des titres ont atterri direct dans ma Playlist « En boucle » de Spotify (et les utilisateurs de cette appli savent que ça veut dire que je l’ai beaucoup, mais alors beaucoup écouté !). J’étais donc conquise avant que ça commence et la bière partagée avant la soirée n’a pas aidé à mon objectivité ! MAIS ! Oui mais. Un album autant réussi soit-il, peut ne rien donner en live ou alors n’être qu’une version CD avec du monde en plus. On ne donnera pas de nom, mais on l’a tous déjà vécu hein. Donc j’appréhendais un peu quand même.
Petit rafraichissement de mémoire si tu n’as pas vu l’interview (c’est mal). BIRDSTONE est un trio originaire de Poitier mêlant rock psychédélique, blues et stoner. Ils ont un monde bien à eux, que ce soit dans les thèmes abordés, dans la construction de leurs EP et leurs visuels. Voilà, en gros hein.
Première chose notable : le groupe a déjà une fan base et nous sommes nombreux à chanter les paroles d’un EP sorti pourtant il y a très peu de temps. La salle est remplie et surmotivée !
Je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps : ça assure sur scène. Les pistes prennent une autre dimension : les parties purement musicales gagnent en puissante et le chant de Basile est tout aussi impressionnant que sur les versions enregistrées. Le niveau de jeu est impressionnant et le charisme qui se dégage de chacun des membres est puissant. Le plaisir des trois à être sur scène totalement communicatif. Et le public ne s’y est pas trompé en les retenant aussi longtemps que cela pouvait être possible.
BIRDSTONE est déjà à classer pour moi au côté des grands, voir leur performance live l’a conforté. Ne passe pas à côté, si tu es un fan du genre, c’est un groupe qui fera très vite partie de tes classiques. Je tiens le pari.
SETLIST : - Intro - Madness - Exodus - Lies - Pyre - The Trail - Ritual - Loss
Facebook : https://www.facebook.com/birdstoneband Instagram : https://www.instagram.com/birdstoneband/ Bandcamp : https://birdstoneband.bandcamp.com/
A bientôt pour de nouvelles aventures !
Elodie pour BGP MUSIC LIVE
Crédit photos : Elo D.
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