C'EST PARTI !!
JOUR 1
Vendredi 14h45 Cercoux , c'est sous une chaleur écrasante que s'ouvre le festival nommé du nombre de la bête.
Comme un décompte avant le nombre fatal, 589 ouvre les portes du diable dans une ambiance qui nous donne la sensation d'un poulet dans une rôtissoire... gros riffs navigant entre le HC et le Sludge une ambiance poisseuse mêlant soleil brûlant et première gorgé de bière fraîche les prochaine 72 heures s'annonce des plus Rock'n roll
Forest in blood accoste en suite, rhum a la main les pirates du HC sont la pour envoyer leurs riffs comme des boulets de cannons sur un galion Espagnol.
Ombre et hydratation m'oblige à faire l'impasse sur les groupes Working Class Heroes ainsi que Sleeping Romance..
19h45 la température baisse la lumière s’adoucit, Hangman's Chair pose ses grosses basses lourde sur la scène, c'est beau, puissant, un instant de grâce maîtrisé, ou de la poésie bien grasse.
Ten56 arrive sur scène, pas de fioritures , le set s’enchaîne proprement, non sans une maîtrise certaine de l'art du spectacle. Tout comme 6:33 le show est propre, un petit soucis technique sur les micros de chant ternis cependant la qualité du set dommage car ce groupe est malheureusement rare sur scène.
Pour Drophead Chaos ce n'est cette fois ci pas la chaleur, mais un besoin de sociabilisation, et aussi d'hydratation qui ne me permet pas de donner un retour sur leur set.
Heboidophrenie, brutal et régressif parfait pour finir cette première journée devant la scène parmi un public galvanisé par une après-midi métallique.
JOUR 2
Deuxième jour du Fest, et une intense journée passée, du repos de guerrier (ou de guerrière) était nécessaire. Ainsi, la journée débute tard pour mon compte, me faisant louper (à 13h45) les drômois « Nu metalleux » de BREED MACHINE, les rockeurs ch'timis à la sauce « ACDC », les OVERDRIVERS et enfin, BAD SITUATION les rockeurs metalleux parisiens.
(« Petite joueuse, va!... » Oui, je sais...).
Début des hostilités : 16h45 avec SCHRODINGER, ces niçois contrastent avec le reste des formations, apportant un vent de fraîcheur dans ce monde de brutes. Vous aimez le metal expérimental ? Vous serez servis. Tout y passe : salsa, jazz, funk, rock, metal, hip hop, electro... Allez ! Soyez ouverts d'esprit, les gens, quoi...
17h45 : SMASH HIT COMBO : gros coup de cœur pour ma part, ces alsaciens mêlent a la fois un gros metal technique « djent » teinté de hip hop chantés en français par un duo très efficace ! Et place aux geeks ! Smash bros mêlé demandé entre les fans de SEGA ou de NINTENDO ! La classe ! Pure moment de folie! Ça fait du bien!
19h00 : Ah enfin ! Les bordelais GOROD, défoncent tout avec leur death metal technique. Mais, quelle bonheur ! Un perfect à tous les niveaux, grosse maîtrise! Un pote non amateur de death a été conquis... C'est pour dire ! Ça déboîte sa mère! Allez-y les yeux fermés ! Enfin, faites gaffe aux gens qui aiment danser, quand même...
20h15 : DOG EAT DOG, on ne les présente plus, mais bon, quoi dire ? Ces américains du New Jersey sont toujours au top et leur rap metal teinté de punk/hardcore n'a pas prit une ride. Ah ! Ça ne rajeunit pas, tout de même, pour ceux et celles qui les ont découverts dans les années 90... A entendre, ré-entendre, voir, revoir... Bon bref, tu m'as comprise...
21h30 : RISE OF THE NORTHSTAR, tous habillés de combinaisons blanches et de masques (vous n'avez pas chaud, les gars?), les parisiens hardcoreux nous ont mis une bonne claquasse derrière les oreilles ! Que dire ? C'est très technique, ultra efficace avec un gros show de lumières. Ça envoie grave ! On en a pleins nos mirettes et nos esgourdes! J'en veux encore ! Arf ! C'est déjà fini...
23h00 : IN OTHER CLIMES, ce groupe niçois envoie un hardcore trashouillé à souhait ! Très efficace et énergique ! Vas-y prends ça dans les dents !
De la musique de guerrier, quoi,...ça n'est pas pour tout le monde ! Ne laissez pas traîner vos oreilles, partout, ou plutôt, si... Ça peut faire mal ! Aïe eueueu ! Mes aïeux...
00h00 : LIONHEART, un beatdown hardcore à la sauce west coast californienne.
Ça fait du bien par là où ça passe ! Finir la soirée en beauté avec un bon uppercut dans la tronche, ça aide à dormir !
Jour 3
Troisième jour ! Et encore debout ! Enfin, presque... Encore raté le premier groupe (à 13h35), décidément, je ne suis pas très matinale...
La journée a débuté avec les australiens BLACKSTORM, qui délivrent un rock blues chanté en anglais et en warlpiri (langue aborigène du centre Ouest du territoire du Nord de l'Australie). A découvrir, donc...
14h40 : MATRASS, groupe bordelais en devenir, nous joue un post rock teinté à la fois de metal et jazz percusif, emmené par une des rares voix féminines du fest ! Des riffs mélodiques et agressifs, accompagnés de chants aérien et screamé, nous font voyager dans des univers lointains. Et petite surprise, la chanteuse est aussi saxophoniste. Le saxo c'est sexy ! Très bonne découverte !
15h45 : Chaleur accablante, ce dimanche. J'ai dû faire une pause pour me raffraîchir et me restaurer parmi les foodtrucks sur place (aussi nombreux que délicieux), ratant ainsi, TITAN, vieux groupe de heavy, hard rock français des années 80. A écouter !
16h50 : THE SOUNDROOTS, les angoumoisins, nous ont fait voyager au pays du rock'n roll et du hard rock. Façon METALLICA et MOTÖRHEAD. Prenez votre bolide et embarquez ! Faites vous plaiz', jeunes damoiseaux et jeunes damoiselles !
17h55 : DÄTCHA MANDALA, que dire de ces jeunes bordelais ? Ils cassent la baraque ! Littéralement ! Très influencés par le rock psyché des années 70 de BLACK SABBATH à LED ZEPPELIN, et diverses autres influences musicales (blues, heavy, stoner, etc.). Ils s'en sont imprégnés divinement.
De plus, ce trio a gravi bien des échelons (600 concerts à leur compteur!), jouant au côté des INSUS (ex. TELEPHONE) au Stade de France en 2017 !
Un concert très puissant, ce jour, des slams de tout côté, une énergie de dingue! Même des enfants et des personnes handicapées en chaise roulante ou non, ont aussi slammés... Tout le monde a eu le droit de s'amuser !
A la fin, deux enfants ont pu rester sur la scène et kiffer à fond !! C'était fou ! Le chant, l'harmonica (Oui !), et les autres instruments nous ont transportés très très loin... Vivement un prochain concert de Dätcha !
Anecdote : petit clin d'oeil à un personnage récurrent du « FESTIVAL 666 » de cette année : le Roi du pogo « Monsieur GOLGOTH 666 » qui a habituellement animé les concerts. On voyait sa tête dépassée, souvent. Mais, quelle forme !
A « Dätcha », justement, celui-ci, encourageait et aidait les gens à slammer (des gens au hasard, étaient désignés par les gars de la sécu et il venait ensuite, les chercher)...
19h00 : CRISIX, les trasheurs espagnols ont apporté une ambiance de folie, c'était tranchant et très efficace ! A ne pas mettre dans toutes les oreilles, ça peut faire mal !
20h15 : Ce fut l'heure de ma pause « dîner » et repos au parking pour être fraîche et dispo pour GET THE SHOT (que je ne voulais absolument pas rater).
A mon grand désespoir, je manquais, donc, LANDMVRKS, les metalcoreux à la sauce hardcore, marseillais et STICK TO YOUR GUNS (21h30), les punks hardcoreux californiens. J'ai de quoi écouter à mon retour...
22h45 : GET THE SHOT, punk hardcore du Québec. Grosse prestation ! Le show est violent, nerveux , les agents de sécu aux barrières sont sollicités plus que jamais, le public est en ébullition. Bagarre !
00h00 : ALESTORM, metal pirate et folk metal écossais.
Pour finir cette édition 2023 le 666 nous éloigne des cannons du metal conventionnel. Le metal pirate, c'est un style à part.. C'est la fête, la camaraderie, l'absence d’hygiène, le souvenir d'une nuit d'été où les vapeurs éthylique enrobent d'ancestrales mélopées Bretonnante. Quoi de mieux pour finir cette magnifique aventure du Festival 666 cuvée 2023 ?
Une douche et une bonne nuit de sommeil peut être... ? Mais le réveil suivant ne nous promet pas autant de péripéties que ces 3 jours au cœur de la bête.
Dom & Kash
Pour BGP MUSIC LIVE
Crédit vidéo : Romain DILLIEU
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