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NO ONE, le retour avec ENNEMIS !

Dernière mise à jour : 23 déc. 2021



Ah No One is Innocent ! Il y a certains groupes qui te renvoient directement en amnésie rien qu’à l’évocation de leur nom. Je les avais re-découvert récemment sur scène grâce à leur passage au Zénith aux côtés de Tagada Jones et Ultra Vomit et ça avait été une sacrée bonne surprise. Autant dire que j’ai sauté sur l’occasion de rédiger cette chronique.

No One (que je ne ferai pas l’affront de vous présenter au bout de 30 ans de carrière) sort son dixième opus, « Ennemis », ce vendredi 1er octobre 2021. 11 pistes aux titres prometteurs avant même la première écoute. Bon bah c’est parti (je vous rappelle que j’écris mes chro en direct) !


« Efficace » et « direct » sont les mots que j’ai eus en tête pendant toute l’écoute. C’est putain d’efficace et de direct, à absolument tous les niveaux : la prod, la compo, les paroles, les constructions. Tout.


« Doberman » ouvre le bal de toute son énergie et donne direct le ton de l’album. Omni-présence de la guitare. Retour à quelque chose de classique, d’absolument rock dans l’équilibre guitares/batterie/basse. Les riffs sont efficaces (tu vois !) et direct j’ai envie de l’écouter en live. La construction est clairement faite pour, de toute manière, comme pour la plupart des pistes qui suivront (oui j’ajoute aussi des trucs dans mon texte une fois que j’ai tout écouté). « La résistance emmerde la haine nationale » qui fait son petit effet chair de poule tant le clin d’œil aux Béru est appuyé… Je m’y vois déjà ! « La caste » suit. C’est beaucoup plus lourd, notamment grâce aux breaks. Je me laisse prendre par les paroles toujours efficaces (j’avais prévenu…), actuelles, engagées, directes (aussi). On ne fait pas dans la métaphore, dans la demi-mesure, et ça fait un bien fou.

L’intro des « Forces du désordre » est carrément heavy et m’a filé le sourire direct tant j’avais l’impression, en fermant les yeux, d’être dans la chanson d’intro d’un concert qui sera forcément démentiel après ça. C’est donc à la quatrième piste que j’ai su avec certitude que je reverrai No One en live défendre cet album.

« Nous sommes » est juste tellement Rock (le vrai, j’ai eu une pensée pour Lemmy tout du long). C’est un hymne, vraiment, dans sa construction, son texte, ça durée. Les poils à nouveau je sens que je vais l’épuiser cette chanson.



Et puis, j’ai eu comme l’impression de basculer dans une seconde partie de l’album : « humiliation » avec son intro presque electro et son solo déstructuré. « Armistice », une instru qui porte merveilleusement bien son nom au milieu de ce déferlement d’énergie combative, et que je ne vous spoilerai pas plus que ça, les « hyènes de l’info » avec ses sonorités indus parfois, son rythme hypnotique et un travail particulier sur la voix de Kemar, qui encore une fois, sont là pour servir le texte. « Polit blitzkrieg » est pour moi la piste qui rassemble tous les éléments disséminés dans les titres précédents (j’ai bougé la tête très, très fort). Elle laisse place au très incisif « We are big brother », à nouveau très heavy et qui donne directement envie de supprimer tes comptes de tous les réseaux sociaux pendant un break que je trouve particulièrement réussi (non fais pas ça, tu risques de louper les news BGP Music Live, mais quand même). « Bulldozer, le message est clair », ouais rien à dire, c’est très clair : un gros mélange de genres qui donne encore une fois une compo au service de son message. Celle-là, elle sent le single.


« Aux armes aux décibels »… Un mode d’emploi pour tout le reste qui donne envie de réécouter direct l’ensemble de l’album, un second hymne dans un seul album. Quel final sans déconner ! Parce que oui, c’est déjà fini, mais non « on veut plus de bruit » nous !

Et bien, je ne pensais sincèrement pas passer un aussi bon moment. Je me voyais me prendre ma petite dose de nostalgie et basta, mais en fait je viens d’écouter ce qui est pour moi, un de leurs meilleurs albums. Peut-être même le meilleur que je ne manquerai pas en live, c’est certain !


Vous m’excuserez, j’ai quelques chansons à épuiser…


Elodie DW pour BGP MUSIC LIVE





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