Une soirée exceptionnelle se déroulait ce dimanche 10 novembre dans la salle mythique du Bataclan. Les suédois de Dark Tranquillity étaient de retour en France accompagnés de Moonspell, Wolfheart et Hiraes, rien que ça !
Ce report est un peu particulier à écrire pour moi car, étant terrassée par nos véhéments microbes d’hiver, j’ai eu quelques « absences » et ce ,malgré la qualité des prestations (je m’excuse d’ailleurs pour le cluster de crève que j’ai pu provoquer dans les gradins). Ce ne sera donc malheureusement pas le plus exhaustif de mes reports.
Hiraes
Hiraes est de loin le groupe le plus récent de la soirée, formée en 2020 seulement. Leur set a commencé sacrément tôt ; à 18h. Le groupe de Death Metal Mélodique allemand n’était pas spécialement innovant. Mais le show était énergique, très carré. Les nombreux jets de fumée nous plongeait dans une ambiance un peu flou. Tous les membres du groupe ont donné de leur présence, en particulier, Britta, la chanteuse, qui a fait preuve d’une belle présence scénique. Mais ne vous méprenez pas : malgré son aspect fluet, elle nous sortais un growl implacable. La qualité vocale et instrumentale étaient au rendez-vous. En bref, un gig fort agréable à écouter.
Setlist :
Through the Storm
About Lies
Under Fire
We Owe No One
Undercurrent
Wolfheart
La saison des raclettes arrive et celle du Winter Metal avec.
Les finlandais fêtaient leur dernier album, Draconian Darkness, sorti deux mois plus tôt. Cet opus était bien représentés lors de ce concert puis qu’il occupait presque la moitié du set.
Si Hiraes était un savant mélange de brutalité et de douceur, chez Wolfheart, la douceur se faisait nettement moins perceptible. Wolfheart semblait ériger la brutalité en déesse sacrée. Les pieds de micro étaient ornés de gros- trop gros- crânes d’animaux à faire pâlir un végan -on avait d’ailleurs quelques difficultés à apercevoir le chanteur derrière. Mais cette violence nous parlait, faisant écho à une noirceur qu’on a tous en nous.
Malgré l’étiquette qu’ils se sont collés, on reste sur du Melodeath bien énervé, soupoudré de folk, apportant une touche de mystique à la tronçonneuse. J’y retournerai avec plaisir !
Setlist :
Strength and Valor
Zero Gravity
Burning Sky
The Hunt
Evenfall
The King
Grave
Moonspell
Seul groupe de la soirée qui n’évoluait pas dans la sphère Melodeath. On passe en effet du côté Gothique Indus de la force avec un chant beaucoup moins saturés que les sets précédents. J’étais bien contente de pouvoir les voir en live. Je les écoute par intermittence depuis plusieurs années sans jamais avoir l’occasion de les observé sur les planches.
Un des atouts du groupe - outre leur musique – est le capital sympathie. Si Moonspell nous venait tout droit du Portugal, Fernando le chanteur nous a fait le plaisir nous parler dans un français tout à fait correct. Le public leur a rendu cette petite attention en explosant le compteur de décibel sur Alma Mater, un vrai moment de félicité !
Le set s’est ensuite clôturé en grande pompe avec Full Moon Madness. Chanson sur lequel Fernando a honteusement tenté de voler le travail du batteur Hugo et jouant joyeusement avec les cymbales. Si on en croit l’applaudimètre, la présence de Moonspell a bien participé à faire de cette date un sold out.
Setlist :
Opium
Awake !
Abysmo
Extinct
Night Eternal
Finisterra
Everything Invaded
The Future is Dark
Breathe (Until We are No More)
Alma Mater
Full Moon Madness
Dark Tranquility
Nous étions aux alentours de 21h, les tant attendus Dark Tranquillity arriva enfin ! Tête d’affiche oblige, ils avaient mis un peu plus de moyen dans la scénographie. Les trois écrans à l’arrière de la scène nous aidaient à nous plonger encore davantage dans l’univers onirique du groupe.
Le Bataclan était plein à craquer et la fosse, qui était relativement calme jusque-là, lâcha les lions.
Le set débuta en trombe avec The Last Imagination, malgré quelques petits problèmes de micro qui furent assez vite réglés.
Question qualité de prestation, tout était nickel. On n’en attendait pas moins de la part de géant Dark Tranquillity, qui portait d’ailleurs assez mal son nom ce soir : la tranquillité n’étant pas le premier mot qui me serait venu à l’esprit pour qualifier ce show. J’ai eu un petit coup de cœur pour leur interprétation d’Atoma, avec l’animation de l’artwork en fond : absolument magnifique !
Le public était plus que réceptif, on sentait une véritable osmose entre la scène et la fosse. Le meilleur exemple reste encore le final avec (évidemment) Misery’s Crown, où l’on entendait plus les spectateur que les musiciens, au point de couper la voix à un Mikael Stanne ému. Il n’y a aucun suspens quant à la conclusion de ce report, un bonheur !
Setlist:
The Last Imagination
Nothing to No One
Wayward Eyes
Unforgivable
Hours Passed in Exile
The Dark Unbroken
Final Resistance
Cathode Ray Sunshine
Atoma
Shivers and Voids
Not Nothing
Empty Me
Our Disconnect
Phantom Days
Thereln
The Wonders at your Feet
Lost to Apathy
Misery’s Crown
Merci à Garmonbozia de nous avoir régalé encore une fois. Et on se retrouve très vite pour de nouveaux live-reports ou chronique d’album.
Le prochain en date sera le celui du concert de Shaârghot à l’Empreinte, vendredi 22 novembre.
Ciao !
pour BGP MUSIC LIVE
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