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Chronik de "Voice of Ruin" – Cold Epiphany

Dernière mise à jour : 28 janv.


Sortie : 1er décembre



Bonjour à tous (et bonne année) !


Je profite de cette période d’Épiphanie pour vous parler du quatrième album de Voice of Ruin intitulé Cold Epiphany, sortie ce 1er décembre 2023. Cette sortie a été préparée tout au long de l’année 2023 par la publication de 4 singles (c’est pas mal) : Unforgiven Sins, I – The Vile King, The Last Feast et Bloody Salvation.


Tout d’abord, petit aparté sur le groupe. Voice of Ruin est un quintet suisse de death metal mélodique aux accents de groove (voire de thrash). Formé en 2008, Voice of Ruin s’est forgé sur les routes et on sent que le live occupe une part importante dans le processus de création. Chaque morceau a un gros potentiel scénique. C’est vraiment un groupe qu’il me tarde de découvrir en concert. Son point fort selon moi est sa façon de combiner des mélodies de lead guitar inspirées des classiques du death metal avec des rythmiques bien plus modernes. C’est peut-être mon côté batteuse qui parle, mais j’ai vraiment apprécié les parties percussives, elles apportent un groove et un petit aspect créatif qui sort le groupe du lot.


Avant de passer à la suite, je vous précise que j’ai fait le choix de ne pas vous parler de tous les morceaux mais seulement de ceux qui m’ont le plus marqués, afin d’éviter les redondances.



L’album s’ouvre sur une intro clairement pensée pour lancer les shows. Elle symbolise le calme avant la tempête car tout de suite après arrive I-The Vile King et son solo de guitare qui sonne comme une envolée lyrique, contrastant avec un riff bien plus grave, bien plus lourd et groovy. Le double kick est intelligemment utilisé, de manière fractionnée, ce qui renforce considérablement son impact. Ce morceau annonce directement la couleur et séduit la fan de contraste que je suis.


Une intro avec effets glitch annonce le titre Bloody Salvation, contrairement au précédent, la piste de lead guitar est très mélodique : efficace, elle est taillée pour entrer et rester dans la tête, un peu à la manière du power. La section rythmique, plus agressive et groovy, casse cette tendance. À la guitare, le riff de double-croches en alternate picking permet aussi de marquer le tempo et ajoute encore du rythme. 


J’ai adoré le pattern de batterie en intro de Deathstar Rising. En jouant principalement sur les toms et la grosse caisse, il donne un effet tribal au morceau qui change du blast classique. Ce procédé est loin d’être nouveau, mais n’étant pas utilisé si souvent, il apporte un petit changement bienvenu dans le fil de l’album. Ce pattern réapparaîtra un peu plus tard dans le morceau, mais, gourmande comme je suis, j’en veux plus

Ensuite arrive mon morceau préféré : Unforgiven Sins. Il démarre par des mesures calmes et acoustiques, juste de quoi nous laisser souffler avant d’enchaîner sur un déferlement de puissance, à pleine vitesse, avec tapis de double pédale et riff de guitare en tapping. L’épaisseur de son y est bien plus importante qu’à l’accoutumée. Les pistes y sont nombreuses et on entend une masse de nappes de synthés. Le groupe y enchaîne différents segments très variés. Un pont groovy et puissant précède un solo de guitare legato, lui-même suivi d’une polyphonie en chant clair et enfin…  « Blegh ».


C’est un peu plus loin dans l’album que l’on trouve le seul featuring. La participation de la chanteuse Anna Murphy à la chanson Cyanide Stone apporte un peu de douceur dans ce monde de brutes. Sa voix harmonieuse, ainsi que les nappes de « violons » synthés, donne au morceau un petit côté symphonique et s’oppose aux riffs qui mettent clairement l’accent sur le rythme. La guitare joue sur les contretemps et les silences pour obtenir quelque chose de lourd, d’agressif mais surtout de très incisif. 


J’attendais beaucoup de Cold Epiphany, c’est non seulement le titre qui clôture l’album mais aussi celui qui lui donne son nom. Comme pour Unforgiven Sins, il commence par une intro acoustique, comme si les musiciens tentaient de nous passer de la pommade avant de nous mettre une claque, et ça ne loupe pas. On y retrouve les fameux violons-synthés, un solo en tapping (même si je suis personnellement un peu moins fan de celui-là) mais surtout un riff moderne, grave. En somme, un morceau très efficace même si ce n’est pas celui qui me marque le plus.


Tracks :

– Prelude to a Dark Age

– I – The Vile King

– Bloody Salvation

– Deathstar Rising

– Unforgiven Sins

– The Last Feast

– Cyanide Stone

– Dreadful Tears

– Lustful Gaze

– Cold Epiphany


Cet album a tourné en boucle sur mon Spotify et ce n’était pas seulement pour le bien de cette chronique. J’ai vraiment adoré ce mélange de tradition et de modernité. J’ai l’intime conviction que Cold Epiphany marquera un tournant dans leur carrière. La barre est haute, j’espère sincèrement qu’ils transformeront l’essai sur leur prochain LP. Sachez que je les attends de pied ferme.


C’était ma première chronique de l’année, d’autres sont évidemment à venir.


N’hésitez pas à nous dire en commentaire ce que vous avez pensé de cet album.

Stay metal in 2024 !


Ciao !

Klo

pour BGP MUSIC LIVE



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