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Quietus – Chronik de "Chaos is Order yet Undeciphered"

Dernière mise à jour : 23 janv. 2021


Autoproduction Sortie : janvier 2020 (ça fait déjà un an, hé oui ...mieux vaut tard !) Genre(s) : Post Hardcore/Math-Rock/Post Metal


Bon, Quietus est clairement le groupe qui aura pété tous mes repères, non seulement musicalement, mais aussi sur ma manière d’écrire mes chroniques. Et juste en écrivant cela, j’ai tout résumé.

Voilà, merci. Au revoir !


Non allez, ne restons pas dans le confort, ça aussi ça résume bien l’esprit de « Chaos is Order yet Undeciphered », premier album (comme ça, direct, sans EP ni rien) de ce groupe formé en 2017 à Charleville-Mézières. D’ailleurs, « premier album », c’est déjà brouiller un peu les pistes, car Gui (basse – chant), Jérôme (batterie – chant), Guillaume et Charly (guitare) officiaient déjà dans Ed Warner, groupe fondé en 2004.


Donc bref, je m’installe tranquillement, déjà séduite par le titre et l’artwork de la pochette, mon casque sur les oreilles. D’habitude, je fais une première écoute très rapide en passant les morceaux, je reviens à ceux qui m’ont marqué, je vais lire sur le groupe, je refais une ou deux écoutes plus appliquées et ensuite j’écris (voilà, vous savez tout). Et bien j’ai pris ma routine, je l’ai bien empaquetée et jetée aux oubliettes. J’ai écouté l’album trois fois avant d’aller lire quoi que ce soit. 1h45 de pur bonheur pour qui aime sortir de sa zone de confort.


J’ai recensé pas moins d’une petite douzaine de styles évoqués dans les différentes chroniques et interviews du groupe, donc on va oublier les étiquettes si vous le voulez bien. Et c’est bien là le but.

Quietus est un groupe qui parie sur l’intelligence du public, qui le sort de sa zone de confort, et ça fait du bien. Chacun des styles auquel le groupe peut être raccroché est parfaitement maitrisé. C’est vraiment dans la construction que se situe la différence : un patchwork savamment dosé pour surprendre sans frustrer. Le chaos est un ordre pas encore déchiffré.


On retrouve quelques similitudes dans les 8 pistes proposées : l’alternance de puissance (ah « le ruban de Möbius » !) et de passages beaucoup plus doux, très post (comme dans « Modern Rome » ou dans le bijou (en toute objectivité évidemment !) « Johnny crevé »). Cette voix incroyable aussi, utilisée parfois en chant scandé qui amène, là aussi, sur un chemin tout autre que celui auquel on s’attendait en début de morceau.

Mais ça s’arrêtera là : chaque composition est une expérience à part.

En ce sens, « Intrication quantique » est pour moi la plus révélatrice de cet aspect du groupe. Mais comme pour un film bourré de twists et qui prend tout son sens à la fin, je ne m’attarderai pas plus longuement à vous décrire les morceaux pour ne pas vous spolier.


Si je devais mettre un bémol, ça serait sur le son, parfois trop « serré », qui fait perdre en puissance même si on sent toute l’intention derrière. Je suis persuadée que c’est en live que Quietus se révèle à 100% et une chose est sûre, quand il sera temps, je serai dans la salle pour finir de vivre l’expérience dans sa totalité !


Elodie DH

Pour BGP MUSIC LIVE


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